[curiosité] - Actes originaux qui changent de l'ordinaire (suite 2)

Rappel du premier message :

Le sujet " [curiosité] - Actes originaux qui changent de l'ordinaire" à était fermé, non pas qu'il y a des soucis, mais juste pour en créer un nouveau, ce dernier avait beaucoup de pages et un risque de ralentissement à la lecture...

Merci....

C'était souvent du à une infection puerpérale.
Ne serait-ce que se laver les mains avant d'aider à accoucher, on ne connaissait pas...C'est Smelweiss (pas sûre de l'orthographe) je crois qui s'est battu pour un peu d'asepsie et il était traité d'emmerdeur et de fou, ce qui ne l'a pas empêché d'ailleurs de faire une faute avec sa femme qui est morte... d'une infection puerpérale...
Quant aux forceps souvent les pères refusaient qu'on, les emploie car c'était souvent synonyme d'enfant sorti en morceau (mais de femme vivante mais ils s'en fichaient parfois, l'important étant l'enfant...)

Etat-civil : acte de décès et partie de testament, l'original du testament étant fait devant notaire.
" qui a laissé à lhospital quatre linseuls une couette de plume avec son cuissin et couvert(ur)e et de plus tout autant dhuile olif qui sera nécessaire pour tenir la lampe du St sacrement allumé pendant l'année de son décès par tous les dimanches et faites (fêtes) la lampe de Ne Dame le testament réal par Gelin notaire"
Cordialement Roland

Je ne connaissais pas le coup de la lampe à l'huile d'Olive pour le St Sacrément...

On utilisait l'huile qu'on faisait dans la région, voire la graisse (ya qu'du bon dans le cochon ) Il devait y avoir vraiment peu d'huile d'olive dans le Nord...

Sur la commune de BRULON en Sarthe, BMS 1676-1725 (page 602/707)
Vu en marge de 2 actes de décès du 4 et 12 juillet 1717 :

Soit :


Louis Heurtebise
qui fut tué d'un coup de
tonnerre le jour du St dimanche
a une heure apres
midy dans l'eglise y faisant
sa priere pres d'un pilier de
bois qui fut mis en pieces dont
les eclats furent repandus par
toute l'eglise aussi bien que le
banc de Mr de la Gautrays qui
y priait Dieu, qui n'eut aucun
(eclat ?) quoyque le tonnerre (soit ?)
passé entre ses genoux, il se
trouva seulement renversé (proche ???)
les fonts baptismaux, près de
20 personnes qui etaient dans
l'eglise ne furent point frapés
du tonnerre, la figure de St
Sebastien fut (jetée ?) par terre
et brisée un ho(mme ?) qui priait
Dieu dans l'eglise eut son
soulier coupe en deux sans
autre mal, quelques ardoises
du clocher et des lattes furent
aussi arrachées par le tonnerre
qui tomba ce jour la sur plusieurs
arbres de la paroisse mis le
feu en quelques uns.
------
Obiit die 1a augusti
ejusdem anni

Attention au prochain orage !!!!!!

Whoa, pour avoir une telle réponse divine, ila du en faire des bêtises

Au moins il n'a pas mis longtemps pour monter voir Dieu et lui chauffer les oreilles quelque peu Parce qu'enfin il le priait, il ne lui demandait pas de le rejoindre express tout de même

Curiosité non pas dans un acte mais dans un registre paroissial :

et il y en a 22 pages

Un curé qui pensait à la postérité et à la transmission de l'histoire. Ca n'est pas courant. Ils avaient plus tendance à prendre les papiers restant voire écrits pour faire des cornets bien pratiques

Voici une lettre du ministre Colbert à Talon (intendant du roi à Québec) des plus intéressante ! Si les premiers colons avaient été au courant du contenu, le cours de l'histoire aurait été tout autre.

(Source : Archives Canada- France / COL C11A 3/fol.11-1)

Le 20 février 1668, Paris.

Le roi ordonne le retour en France des compagnies du régiment de Carignan à
l'exception de quatre qu'il laisse dans le pays pour sa défense; il
serait bien aise de voir le plus grand nombre possible de soldats se
fixer au Canada; fonds octroyés pour favoriser l'établissement des
officiers et des soldats, pour marier les filles de bonne famille qui
sont pauvres (réticences exprimées à ce sujet), pour les appointements
ou gratifications de Talon, de Courcelle, de l'évêque et de Lamotte;
gratifications de 1,200 l. au meilleur habitant du pays qui a 15 enfants
et de 800 l. "pour l'autre qui en a dix"; 40,000 l. seront employées "à
la levée de 180 hommes et 80 fils depuis 16 jusqu'à 30 ans" outre les
235 que la compagnie doit faire passer cette année; on envoie aussi 12
cavales, 2 étalons, 2 gros ânes et 50 brebis; M. de Ressan a manifesté
trop d'animosité envers l'évêque et les Jésuites pour être choisi
intendant; se contenter par des conférences particulières de restreindre
le pouvoir de ces religieux: on pourra les contenir aisément dans de
justes limites quand le pays sera plus peuplé; approuve la formation des
trois villages rattachés au fort Saint-Louis; s'efforcer de resserrer
les habitations et de faire cultiver les lieux les plus fertiles, pour
que les habitants soient plus en mesure de s'entraider et de se porter
secours au besoin; travailler à les rendre adroits au maniement des
armes et capables d'une bonne discipline; si Talon pouvait rester, cette
colonie se développerait considérablement (forte augmentation de la
population): on lui permet quand même de revenir en France; conseiller à
Courcelle de traiter les Canadiens avec douceur; beaucoup de garçons et
de filles se marient trop âgés; tâcher de faire marier les garçons à 18
ou 19 ans et les filles à 14 ou 15 ans; suggère de priver d'honneurs ou
de distinctions les garçons qui se marient vieux ou qui renoncent au
mariage; nécessité d'établir quelques lieux publics sous la direction
des Jésuites et des Sulpiciens pour convertir et franciser un certain
nombre d'enfants indiens; les habitants les mieux nantis seraient
obligés d'en entretenir un ou deux; il serait bon de donner des
habitations aux Indiens enclins à s'assimiler; les Jésuites et les
autorités n'ont pas jusqu'ici assez travaillé à civiliser les Indiens;
omissions dans le recensement: en faire un autre plus exact; Courcelle
devra manifester plus de modération d'esprit et ne jamais blâmer la
conduite des Jésuites ou de l'évêque en public; pour augmenter les
mariages, il envisage d'expédier une déclaration du roi défendant de
donner des dots aux filles et les excluant des successions de leurs
pères et mères; la concession accordée aux Jésuites vis-à-vis l'île de
Montréal est trop vaste: cependant, le roi pourrait la confirmer s'ils
se chargeaient de faire passer tous les ans au Canada 50 hommes et 20
filles; suggère d'accorder des concessions sous cette condition; point
d'érection de terres en baronnies, vicomtés et marquisats pour le moment
à cause de la guerre; il faut se réduire à tirer chaque année de France
un nombre limité de sujets et fonder principalement l'augmentation de
la colonie sur l'augmentation des mariages; à mesure que le commerce se
développera, principalement celui avec les Antilles, les habitants
verront leur sort s'améliorer (pêche à la morue, au saumon et à
l'anguille); souhaite que les habitants s'appliquent à construire des
vaisseaux et d'autres bâtiments: l'exemple donné par Talon et Courcelle
va les encourager; conçoit de grandes espérances au sujet des pêches
sédentaires: ne faire aucun acte d'hostilité contre les Espagnols à
Terre-Neuve; au sujet de la traite des boissons avec les Indiens, il
faut en discuter les avantages et les inconvénients dans la colonie
avant de prendre une décision; si les Canadiens s'accoutument à la
bière, l'argent qui est dans le pays s'y conservera et l'ivrognerie y
sera beaucoup moins fréquente; mauvaise qualité du charbon de terre reçu
du Canada; cuivre du lac Huron; interdiction levée contre Contrecoeur;
honneurs dans les églises pour les membres du Conseil souverain et les
officiers militaires; raisons militant contre sa proposition de former
une compagnie particulière de gens du pays pour faire seuls le commerce;
projet de la Compagnie des Indes occidentales de former en France une
compagnie générale composée de marchands de Paris ou de La Rochelle et
de Canadiens; n'enverra point de déclaration pour retrancher les dots
des filles; envoie un fonds de 10,000 l. pour les dépenses inopinées: ne l'employer qu'en cas de stricte nécessité.

Hervé a écrit:
Si les premiers colons avaient été au courant du contenu, le cours de l'histoire aurait été tout autre.

Tu veux dire quoi par là?

Mandra a écrit:

Hervé a écrit:
Si les premiers colons avaient été au courant du contenu, le cours de l'histoire aurait été tout autre.

Tu veux dire quoi par là?

ben que le roi avait sa vision de ce peuple et que les colons avaient la leur sur cette nouvelle terre et de leur rôle qui était différents.

Autrement dit le roi avait beau vouloir jouer un beau jeu de rôle, ça n'était en fait que cela?
Et oui les bonshommes ne sont pas des pions, même si de loin ils peuvent leur ressembler!

Je ne mets pas l'image, mais voici un bout de phrase lue sur un acte de mariage en 1825.

"... fille majeure de Guillaume absent depuis vingt et un ans et de ..."

Le bureau de tabac devait être loin

Si ça se trouve il était mort dans un fossé 21 ans plus tôt... Mais est-ce une solution plus souhaitable?

Mandra a écrit: Si ça se trouve il était mort dans un fossé 21 ans plus tôt... Mais est-ce une solution plus souhaitable?

après quelques recherches, j,ai vu qu'il a eu 6 filles, plus sa femme, 7 gonzesses à la maison je comprends son départ

Bonjour,

En lisant les registres sur la petite commune de Contay (80), j'ai trouvé cet acte qui avait sans doute un peu fâché le curé.



Bonne journée

Johnny

Mince !! je vais trop vite pour poster, car j'en ai un ou il n'y a aucun nom.
Il faut dire que sur la commune de Contay il y eut trois curé de suite qui n'étaient pas du tout au top. Il manque souvent le prénom de l'enfant (un blanc), ou il n'y a que le prénom de père et le pire il y en a même un qui met en bas de registre qu'il a comblé les pages non complètes des années précédentes. Si bien que dans les registres on a déjà deux fois les mêmes actes car les années se trouvent mélangées et les AD ont dû scanner les deux registres, et aussi qu'un autre curé voyant le foutoir a entrepris de refaire un troisième registre en essayant de remettre de l'ordre. Pour le même évènement on a donc souvent trois actes et c'est presque un bien car des prénoms manquants sur l'un se retrouve sur l'autre .
Donc ci-dessous un acte de décès qui n'apprend rien




Johnny

Incroyable, je n'ai jamais vu ça, je suis toujours à l'écriture de la généalogie de ma femme dans la Somme (80) et je suis plus que surpris par le nombre de détails et de précisions par les actes de là bas... un vrai régal pour les généalogistes... et je ne parle pas des adresses, complètes avec numéros et autres...

Un exemple il y a quelques minutes, sur l'acte de décès de son Arrr :



et sous Heredis j'ai :


Chapeaux bas !!!

Le pire que j'ai vu, c'est un acte de mariage sans... Le nom et le prénom des mariés... On ne sait pas de qui le curé parle, par contre on a les témoins les officiants, les rédacteurs des autorisations...
Pas un curé flemmard mais un tête en l'air. Dommage, comme je suis à foncer pour finir mon arbre pour Tahiti et que j'avais oublié un bon morceau de branche, je n'ai pas pris le temps de l'enregistrer mais cela valait le coup d'œil

J'ai vu aussi un petit texte d'un curé qui traitait le précédent de négligeant et de paresseux et expliquait que si ce dernier avait fait son boulot, cela aurait entrainé moins de peine que ce qu'il avait en essayant de boucher les trous...

Hervé a écrit:Je ne mets pas l'image, mais voici un bout de phrase lue sur un acte de mariage en 1825.

"... fille majeure de Guillaume absent depuis vingt et un ans et de ..."

Le bureau de tabac devait être loin

es cas sont souvent ceux de soldats ( épôque napoléonnienne) morts sur les²champs²de bataille, le corps non retrouvé, donc pas d'acte de décès

MF Gourdain

Bonjour Hervé
J'ai un aïeul qui, lui aussi, a disparu pendant 19 ans (noté sur l'acte de mariage de son fils). Mais ô surprise, il réapparaît quelques années plus tard (après la mort de son épouse de 21 ans plus âgée) pour épouser illico sa cousine de 24 ans plus jeune ... ;o)

Cordialement
Yve

Yve a écrit:Bonjour Hervé
J'ai un aïeul qui, lui aussi, a disparu pendant 19 ans (noté sur l'acte de mariage de son fils). Mais ô surprise, il réapparaît quelques années plus tard (après la mort de son épouse de 21 ans plus âgée) pour épouser illico sa cousine de 24 ans plus jeune ... ;o)

Cordialement
Yve

ce qui rend difficile de trouver tout ce beau monde, c'est qu'aucune de ses filles mariées ne se trouvent nulle part comme cité (lieu et date) à leur mariage ! Des fantômettes ?

Ils étaient pressés de toucher l'héritage ....

L'an mil huit cent quarante, le vingt quatre août, à huit heures du matin, par devant
nous, ... est décédé en sa demeure rue d'Auray, ce jour à huit heures moins un quart du matin,

Ou pressés d'aller bosser tout simplement?
Pourquoi penser à mal? Surtout que s'il y a des biens il faudra passer par un inventaire alors déclarer un quart d'heure ou 3 heures après la mort, ça ne doit pas changer grand chose.
N'oublions pas non plus que nous sommes au mois d'août et en août: il faut chaud....

En parcourant les TD de Grand-Champ (56), j'ai vu deux filles s'appeler Bilyenne, je pense cela assez rare, même Google est avare là-dessus, je suppose le féminin de Bily. Par curiosité, en avez-vous rencontré ? si oui où et quand ?

je ne connais pas de Bilyenne mais si on interroge google, on s'aperçoit que la plupart des actes avec ce prénom viennent du morbihan

Dans les prénoms marrants, pour un séminaire d'histoire, j'ai dû faire un recensement de la population féminine parmi les enseignants du canton de 1880 à... environ 1940 (après, y'a les "statistiques fédérales", beaucoup plus simple). Dans les prénoms souvent présents pour les maitresses d'école, il y avait Rectitude, et Scolastique.

Midori

Oh Scolastique n'était pas si rare.
Pour Hervé: non je n'en ai jamais vu...

Le plus rare que j'ai trouvé chez moi je pense est Ythiere

Sainte-Scholastique est le nom d'une paroisse de la ville de Mirabel au Québec aussi