Bonsoir,
Plume
En attendant, sur mon propre arbre, je cultive les mères célibataires et aucune n'a eu la bonne idée de donner le nom du père !!!
Pas drôle d'avoir des mères célibataires dans ses ascendants, ça restreint tout de suite les champs d'investigation !
De mon côté maternel, le grand-père de ma mère est né de père inconnu. Il faut dire qu'à cette époque (en 1860) dans le marais vendéen le maraîchinage était pratiqué dès l'âge de 16 ans et comme dit l'auteur du blog cité, Elle (la coutume) pouvait résulter parfois pour la jeune fille en une grossesse "la grossesse d'essai" à laquelle personne ne trouvait rien à redire.
Pour se faire une idée du sujet je vous conseille la lecture du texte de Marcel Baudoin L'influence du maraîchinage sur les formes de natalité parût dans le Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris en 1904.
Les « affaires sexuelles » n'étaient pas tabou dans ce coin de France.
À lire aussi par ce même docteur Marcel Baudoin Le Maraîchinage , coutume du Pays de Mont (Vendée) (3e édition) Livre en mode image seul à la bibliothèque Gallica
Je n'ai pas connaissance d'autres lieux en France où ces prémisses amoureux étaient poussés aussi loin sans pour cela offenser la morale.
Du côté de mon épouse, dans le Segréen (49) il était fréquent que les jeunes femmes travaillant dans les fermes à cette même époque se fassent abuser par le patron de la ferme ou autre mâle en chaleur. Mais là, il n'y avait pas de consentement mutuel, et la morale (la religion) réprouvait ce genre de chose!
Naturellement la faute en incombait toujours à la jeune femme qui n'avait pas su se tenir. (sic)
J'ai 3 cas en la matière. Difficile donc de remonter au delà.
Et vous dans vos régions respectives, la proportion d'enfants naturels est elle « hors norme », ou alors nos jeunes savaient-ils se tenir ?