Conférence:Comment raconter l’histoire de votre famille ?

« Lorsqu’un ancien meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » disait
un célèbre ethnologue, Hampaté Bâ. Nous pouvons reprendre cette formule
à notre compte, car nous avons tous regretté un jour que la mémoire de
l’un de nos parents n’ait pas été écrite et conservée. Nous sommes
témoins de notre temps et chacun d’entre nous a accumulé d’innombrables
souvenirs qui reviennent en surface pour peu qu’on les sollicite. Il n’y
a pas de vies sans intérêt.
Comment s’y prendre pour mettre en forme tous ces souvenirs ?
Comment faire revivre nos ancêtres ? Comment démarrer et susciter
l’intérêt du lecteur ?
C’est ce que tentera de nous expliquer Hélène SOULA, biographe
familiale, à l’occasion d’une conférence ouverte au public le samedi 3
décembre 2011 à Louveciennes, à 15 heures, Maison Amanda (21 rue du
général Leclerc).
cghlouveciennes

Cela me rappel des sujets que nous avons eu sur le sujet ....

Voir donc aussi parmi d'autres :
Un "vieux" nous quitte et c'est une "librairie" qui part,

Moi je penserai plutôt à

Je me lance et on verra bien

ou

Avez-vous le livre de famille ?

François a écrit:« Lorsqu’un ancien meurt, c’est une bibliothèque qui brûle »

Oui aussi.... c'est cette phrase qui ma fait pensé à cela, et je n'ai même pas mis mon sujet sur la question !

Pour écrire un livre de famille, ce n'est pas tant la rédaction que le manque d'éléments qui me freine....je n'ai pas assez écouté les histoires racontées par parents et grands parents.....et comme je suis fille unique, je n'ai pas d'aide actuelle. Pas davantage de mes cousines, l'une étant nettement plus âgée et l'autre nettement plus jeune, à vrai dire, nous n'avons pas les mêmes souvenirs.

Une de mes grand mères conservait photos, faire-part, menus,cartes postales mais tout cela est parti avec des cambrioleurs, comme je l'ai souvent dit.

Pas toujours facile de s'y retrouver, il est vrai, car je viens de tomber, en triant du vieux courrier, sur des félicitations reçues à l'occasion de mon mariage - il y a près de 60 ans, il est vrai - et je suis restée perplexe devant certains noms, je ne vois absolument pas qui cela pouvait être.

Monique

Je me suis lancé dans la rédaction d'un tel document. Il faut rédiger avec les éléments qu'on a car la prochaine génération en aura peut être moins.
Pour moi le problème est dans les vides entre deux informations qui rend difficile les enchaînements

Tu as raison car avant les arrière-grands-parents (que je n'ai pas connus) mais dont j'ai entendu parler, je n'ai pas grand chose pour faire le lien.

Quant à la génération suivante - vraiment pas intéressée pour l'instant - elle s'y mettra peut-être, comme moi, sur le tard. De toute façon, cela ne me tracasse pas, je le fais pour mon plaisir et tant pis si personne ne prend la suite.

Monique

Cheron a écrit: et tant pis si personne ne prend la suite.

Tu n'en sais rien, cela peut sauter une génération. La généalogie peut être souvent associée à une recherche culturelle donc identitaire, les grands mouvements de population que nous avons aujourd'hui peuvent développer ce besoin

Cheron a écrit:Tu as raison car avant les arrière-grands-parents (que je n'ai pas connus) mais dont j'ai entendu parler, je n'ai pas grand chose pour faire le lien.

Quant à la génération suivante - vraiment pas intéressée pour l'instant - elle s'y mettra peut-être, comme moi, sur le tard. De toute façon, cela ne me tracasse pas, je le fais pour mon plaisir et tant pis si personne ne prend la suite.

Monique

Bonjour Monique, comme toi j'ignore ce qu'il adviendra de toutes mes recherches, mais entre mes 2 fils et mes 3 neveux, j'espère qu'ils apprécieront

Sarrazin971 a écrit:

Cheron a écrit:Tu as raison car avant les arrière-grands-parents (que je n'ai pas connus) mais dont j'ai entendu parler, je n'ai pas grand chose pour faire le lien.

Quant à la génération suivante - vraiment pas intéressée pour l'instant - elle s'y mettra peut-être, comme moi, sur le tard. De toute façon, cela ne me tracasse pas, je le fais pour mon plaisir et tant pis si personne ne prend la suite.

Monique

Bonjour Monique, comme toi j'ignore ce qu'il adviendra de toutes mes recherches, mais entre mes 2 fils et mes 3 neveux, j'espère qu'ils apprécieront

J'ai déjà vu, hélas, que ni mes deux fils, ni mes six neveux ne sont intéressés, même à leur lignée patronymique, entreprise pour mon beau-frère, seul survivant d'une fratrie de 5.......il y a peut-être de l'espoir, j'avais 78 ans quand j'ai commencé et eux sont dans la cinquantaine, ont des boulots prenants qui retiennent toute leur attention ! Je sens bien, cependant qu'ils m'écoutent d'une oreille, en pensant "la voilà repartie sur son dada".

Pas grave, je me fais plaisir.

Monique

le bonheur est fait de petites joies comme de grandes passions

je suis dans la même ligne que toi

François a écrit:

Cheron a écrit: et tant pis si personne ne prend la suite.

Tu n'en sais rien, cela peut sauter une génération. La généalogie peut être souvent associée à une recherche culturelle donc identitaire, les grands mouvements de population que nous avons aujourd'hui peuvent développer ce besoin

La génération qui suit celle de mes enfants et neveux n'est pas plus intéressée que leurs pères et mères. Tant pis, cela ne me tracasse pas du tout.

Je dois dire que jeune, je ne me sentais nullement bretonne, un père fonctionnaire faisait que j'ai vécu un peu partout sauf en Bretagne. Nous n'y avions plus de famille et allions à l'hôtel comme tout un chacun. Je dois avouer aussi que, petite fille, les albums de Bécassine (qui n'avaient pas le droit d'entrer à la maison cependant) faisaient que j'avais honte de dire que j'étais bretonne et je me disais normande puisque née en Normandie.

Il faut un déclic.

Monique.

Cheron a écrit:

François a écrit:

Cheron a écrit: et tant pis si personne ne prend la suite.

Tu n'en sais rien, cela peut sauter une génération. La généalogie peut être souvent associée à une recherche culturelle donc identitaire, les grands mouvements de population que nous avons aujourd'hui peuvent développer ce besoin

La génération qui suit celle de mes enfants et neveux n'est pas plus intéressée que leurs pères et mères. Tant pis, cela ne me tracasse pas du tout.

Je dois dire que jeune, je ne me sentais nullement bretonne, un père fonctionnaire faisait que j'ai vécu un peu partout sauf en Bretagne. Nous n'y avions plus de famille et allions à l'hôtel comme tout un chacun. Je dois avouer aussi que, petite fille, les albums de Bécassine (qui n'avaient pas le droit d'entrer à la maison cependant) faisaient que j'avais honte de dire que j'étais bretonne et je me disais normande puisque née en Normandie.

Il faut un déclic.

Monique.

Il faut attendre la trentaine pour apprécier le bon vin