L'auteur du poème "Les deux chemins" tel que repris ci-dessous semble être Octave Aubert
« Les deux chemins
Un enfant, au bout d’une route,
Trouva tout à coup deux chemins.
Il s’arrêta, rempli de doute,
Roulant son chapeau dans ses mains.
Fallait-il prendre à gauche, à droite,
Ou bien rester là jusqu’au soir?
Sur un arbre, une planche étroite
Portait un avis peint en noir.
Mais l’enfant ne savait pas lire,
Il eut beau se gratter le nez,
La planchette ne put lui dire
" C’est par ici, petit, venez! "
Par bonheur une paysanne
Vint et le tira d’embarras.
Elle lui dit : « Suis bien mon âne,
Et jamais tu ne te perdras. »
Le jeune enfant baissa la tête,
Et contre lui-même il boudait
D’être conduit par une bête
Et d’être plus sot qu’un baudet.
Si tu veux connaître la route,
Mon petit, quand tu seras grand,
Instruis-toi bien, car il en coûte
De passer pour un ignorant ».
O. Aubert.
« Les deux chemins
Un enfant, au bout d’une route,
Trouva tout à coup deux chemins.
Il s’arrêta, rempli de doute,
Roulant son chapeau dans ses mains.
Fallait-il prendre à gauche, à droite,
Ou bien rester là jusqu’au soir?
Sur un arbre, une planche étroite
Portait un avis peint en noir.
Mais l’enfant ne savait pas lire,
Il eut beau se gratter le nez,
La planchette ne put lui dire
" C’est par ici, petit, venez! "
Par bonheur une paysanne
Vint et le tira d’embarras.
Elle lui dit : « Suis bien mon âne,
Et jamais tu ne te perdras. »
Le jeune enfant baissa la tête,
Et contre lui-même il boudait
D’être conduit par une bête
Et d’être plus sot qu’un baudet.
Si tu veux connaître la route,
Mon petit, quand tu seras grand,
Instruis-toi bien, car il en coûte
De passer pour un ignorant ».
O. Aubert.