Etre né d'une mère défunte !!!

Bien-sûr, non que ce soit fréquent, mais pas si rare que cela.... Les accidents de "couche" arrivent !!!

Par contre, première fois que je la rencontre stipulée dans un acte... :



Anecdote du jour !!!

Je ne vois pas cette indication sur l'acte que vous nous présenté.

Bonjour à tous,

J'ai déjà découvert ce type de document en faisant mes recherches personnelles, la maman est morte en couche semble-t'il lors de la naissance de l'enfant et sur l'acte de baptême le curé la signale défunte.

Nota : Pour Genealam, c'est surligné en jaune sur l'acte deffuncte

Benaize49 a écrit:Bonjour à tous,

J'ai déjà découvert ce type de document en faisant mes recherches personnelles, la maman est morte en couche semble-t'il lors de la naissance de l'enfant et sur l'acte de baptême le curé la signale défunte.

Nota : Pour Genealam, c'est surligné en jaune sur l'acte deffuncte

Bonjour
Pour moi, il s'agit d'un nom de famille suivi du prénom Françoise.
Sinon la phrase n'a aucun sens : et de défunte !
Cdlt

Bonjour,

Je partage l'avis de Touplouz et de Benaize, et la phrase est très claire, l'enfant est né la veille de
Thuriau? Danigo et de deffuncte Françoise Le Corre, ce qui n'a rien d'exceptionnel à cette époque, la mère est morte en couche avant le baptême de l'enfant

J'en ai plusieurs dans ma généalogie qui sont décédées en couche dont ma grand-mère maternelle

Ninja a écrit:Bonjour,

Je partage l'avis de Touplouz et de Benaize, et la phrase est très claire, l'enfant est né la veille de
Thuriau? Danigo et de deffuncte Françoise Le Corre, ce qui n'a rien d'exceptionnel à cette époque, la mère est morte en couche avant le baptême de l'enfant

Voilà, c'est exactement cela. L'Enfant est bien mentionné être né "d'hier" (donc le 20 juillet), fils de Thuriau DANIGO et de deffuncte Françoise Le Corre. La mère sera inhumée le 22 sans mention du jour du décès. Donc soit au moment de l'accouchement, quelques heures après, ou le lendemain (le 21)...... En tous cas, avant le baptême de son fils...


Donc comme je disais, non que ce soit exceptionnel, mais première fois que j'en rencontre la mention dans un acte de baptême.
Dans cette paroisse et pendant la période de ce curé, Jacques Le Tesson (pour ma part et mes individus, de 1684 à 1715), j'ai pu remarquer que le registre destiné à la Paroisse était retranscrit après les cérémonies. Sans doute seul celui  "de la minute" était rempli en "direct". D'ailleurs, sur tous les actes où je retrouve la signature de ce curé, il n'en a pas rédigé plus d'un 1/4. C'est le curé Pierre Le Bihan (pour le citer) qui s'occupait de recopier cela, d'ailleurs avec une très belle écriture, donc très agréable à lire.
Aussi, le fait que ce registre destiné à la Paroisse, et retranscrit plus tard, fait que j'ai très peu de copies de signatures des mariés et/ou témoins et présents des cérémonies. Ce qui est l'inverse d'une des paroisses limitrophes ou sans doute les deux registres étaient remplis en même temps. J'y trouve de temps en temps, quand la/les signature(s) manquent, la mention : "a signé en la minute".

Non que j'y attache une importance, mais je sélectionne à chaque fois dans ma base de données l'Officiant Religieux ou l'officier d'état civil, qui signe l'acte. Du coup, connais un peu leurs habitudes.
Il m'arrive souvent de sélectionner une période où je lis alors tous les actes un par un pour y trouver éventuellement ceux rattachés à mes individus. Je peux alors "tomber" par hasard sur l'inhumation de ces signataires ou retranscripteurs, et insère l'information dans ma base de données. Juste une exception pour les Recteurs où je récupère leurs informations avec les dates de leur prise de possession d'une paroisse sur l'excellent site d'infobretagne.com (que Cousin d'édouard connait très bien) où l'Abbé Luco a fait un travail remarquable sur toutes les paroisses mais aussi sur la liste tant exhaustive que possible de tous les Recteurs jusqu'à la Révolution.

Voilà, c'était ma petite intervention du jour dans la rubrique : Presque rien sur presque tout !!!

Je m'en retourne à la lecture de ce registre (Période 1689 - 1715). N'en suis qu'à 1698, me reste du boulot !!!

Ninja a écrit:Bonjour,

Je partage l'avis de Touplouz et de Benaize, et la phrase est très claire, l'enfant est né la veille de
Thuriau? Danigo et de deffuncte Françoise Le Corre, ce qui n'a rien d'exceptionnel à cette époque, la mère est morte en couche avant le baptême de l'enfant

Effectivement, après relecture, je me rallie à votre interprétation.
Je n'avais pas bien vu le nom Le Corre après le prénom Françoise.
Donc, plus d'ambiguité.
A ce jour, je ne me souviens pas avoir rencontré ce cas, mais certainement que oui, car même encore maintenant, le pourcentage de mère décédant à la naissance de leur enfant est très élevé.
Alors, durant les siècles passés....!

genealam a écrit:
Effectivement, après relecture, je me rallie à votre interprétation.
Je n'avais pas bien vu le nom Le Corre après le prénom Françoise.
Donc, plus d'ambiguité.
A ce jour, je ne me souviens pas avoir rencontré ce cas (moi non plus, première fois, pour cela que je l'ai diffusé, et sûrement car presque certifié, ce registre destiné à la paroisse était rédigé après coup...), mais certainement que oui, car même encore maintenant, le pourcentage de mère décédant à la naissance de leur enfant est très élevé. (Cela, je le mentionne systématiquement dans la case "Cause/Description" de la fiche des individus. Pour les décès après "couche", j'ai trois formules différentes. 1° dans les jours suivant, 2° dans les deux à trois mois, 3° avant six mois après... Ainsi, me retrouve toujours avec la même formulation dont je modifie la couleur de la Police dans mes envois de GEDCOM sur Geneanet pour les faire ressortir...)
Alors, durant les siècles passés....!

Bonsoir,

D'une part, vrai, la lecture de l'acte, pour moi, ne faisait plus aucun doute sur la mention "deffuncte" (défunte), mais en plus, et que je n'avais pas mis en premier lieu, je détenais déjà l'acte de sépulture de la mère, juste écrit derrière le baptême de son fils.
D'autre part, et c'est juste ma "pensée" personnelle !!!!!! Je trouve que le forum s'endort un peu en ce moment...... Voulais-je le réveiller par une anecdote ????  

Au passage, je remarque plus d'intervention de Monique, "notre cheron" bien connue..... Je crains ce que vous pensez vous-même en lisant ces mots.

Bonne soirée à tous

De passage, j'arrive après le débat.

Je partage la conclusion.
Oui Thuriau est un prénom et ce saint breton à donné aussi son nom à au moins une communes dans le secteur.

Ces situations ne sont pas rares.

Voici, sur une acte, une césarienne post mortem en 1691.



Jean-Yves

Cousins d'Edouard a écrit:De passage, j'arrive après le débat.

Je partage la conclusion.
Oui Thuriau est un prénom et ce saint breton à donné aussi son nom à au moins une communes dans le secteur.

Jean-Yves

En Bretagne, nous aimons les Saints bretons !!!  

Pour compléter ce que dit Jean-Yves. Non loin de la paroisse (Plouhinec 56) où je travaille actuellement, il y en a une qui se nomme Pluvigner. C'est un Saint, "Guigner", qui lui a donné son nom, et au début du XVIIIème, beaucoup d'enfants baptisés se prénommaient Guigner justement....

Extrait de : Description Pluvigner sur Infobretagne.com



"Pluvigner vient du breton "Ploe" (paroisse) et "Guigner", un saint breton.

L'histoire de Pluvigner commence au Vème siècle avec l'installation au lieu-dit "Le Moustoir" de Guigner, fils d'un roi irlandais nommé Clyton. Saint Patrick le convertit au christianisme malgré l'opposition de ses parents. Chassé par son père, il part pour l'Armorique où le roi Audren lui offrit un emplacement pour établir son ermitage. Au décès de son père, roi d'Irlande, il se rendit dans son pays natal. Guigner, encore surnommé le prince Fingar, eut la tête coupée en l'an 455 par un dénommé Hengist, roi des Angles."

Bonjour,

Histoire de fermer le sujet, dernière petite précision qui explique plutôt les habitudes d'un Officiant Religieux...



Cette fois-ci, c'est le père qui est décédé au moment de la naissance de sa fille. Toutefois, il disposait de neuf mois pour ce faire !!!
Initialement, c'est tout simplement le terme de "deffuncte" pour une mère à l'accouchement que je n'avais jamais rencontré. Le terme de "deffunct" non plus pour un homme.
Pour les enfants posthumes, j'en ai pas mal dans une des communes limitrophes, ayant tout son Sud sur le littoral, et dont beaucoup de mes ancêtres ou individus dans ma base, étaient Marin Pêcheurs, ou Maître de Chaloupe, ... etc. Il était alors mentionné "Disparu ou Mort en mer", "noyé", ...etc.

Sur tous mes Officiants Religieux, ce curé Jacques TESSON (LE), est le seul à utiliser ce(s) terme(s).

Dans cette région, et toutes les paroisses où je "bosse", celle-ci, Plouhinec (56), est la seule à notifier sur les registres les différents bans proclamés avant mariage.... Et toujours avec le même curé !!!



Bonne journée à toutes et à tous, et bonnes recherches à venir.

Pascal

Le terme "défunt" est assez courant.
Il y a aussi des habitudes locales.

C'est comme sur un autre de tes messages, l'abréviation "Mire" qui signifie missire et non messire  et qui qualifie un prêtre. Souvent accompagné d'un adjectif, par exemple "humble missire Pascal"

Jean-Yves

Cousins d'Edouard a écrit:Le terme "défunt" est assez courant.
Il y a aussi des habitudes locales.

C'est comme sur un autre de tes messages, l'abréviation "Mire" qui signifie missire et non messire  et qui qualifie un prêtre. Souvent accompagné d'un adjectif, par exemple "humble missire Pascal"

Jean-Yves

Oui, vrai !!!!!!!!
Le rencontre souvent, ai "maladroitement" traduit par Messire, plus pour les honorables hommes, voir notables, tout comme "Demoiselle/Damoiselle" !!!
Merci pour la précision..... M'en vais de ce pas, modifier ce terme dans les notes de mes actes par Rechercher/Remplacer sous Heredis !!!