Merci de cette information.
Je me suis réjouis d'abord, que l'IGN intègre une toponymie, il y a une 30 d'année je ne trouvais pas le signification d'une parcelle du cadastre, écrit par un agent de la préfecture dans un ensemble de lettres insensé... jusqu'au jour ou j'ai consulté le cadastre dit Napoléonien et trouvé qu'il fallait lire "ar veret" ! (le cimetière).
Je parle que sur la question "bretonne", car pour les autres langues et dialectes romans, je ne suis pas compétant.
Le titre n'a rappelé à la réalité : "termes dialectaux".
Les auteurs méconnaissaient la notion même langue. Pour un linguiste débutant, "dialecte" est une variante régionale d'une langue. Hors, le Basque, le Breton, l'Alsacien, etc. sont des langues antérieures aux français et aux langues romanes. Par exemple le breton s'écrivait avant que le français existe.
Enfin, je regarde les références consultées en fin d'ouvrage : 2 dictionnaires modernes, 2 livres de toponymie breton. Je ne prétends pas publié sur ce sujet, et pourtant chez moi j'ai trois fois plus de livres et de dictionnaires sur le sujet.
La toponymie est pour l'essentiel achevée en 1400 et ce n'est pas le Breton contemporain qu'il faut, mais le breton-moyen (du 11e au 16e siècle) ou le vieux breton (du 7e au 11e siècle) qu'il faut consulter.
Le vieux pont se dit de nos jours, Pont Kozh (nom suivi de l'adjectif soit pont et vieux) et pourtant la ville d'Hennebont, se dit "hen bont" (adjectif suivit du mot, avec mutation du son P en B).
je feuillète, je tombe sur une quelque chose de plus que douteux... et puis plus loin Ker...
Or, mon village se nomme Ker..., mais il ne signifie pas "village de..."
Bref à mes yeux, bon début. Cela peut donner des pistes, mais s'il faut être certain, mieux vaux revérifier. Si moyen pour le breton, pour les autres, je suppose aussi.
Jean-Yves