Avez vous ou faites vous la généalogie autre que la vôtre ?

J'ai une copine qui ma demandée il y a quelques semaines de lui faire la généalogie de sa maman ,et bien entendue j'ai accepté (je ne sais pas dire non !) et je me suis rendu comptes, que j'étais plus "minutieux" pour sa généalogie que pour la mienne.

Pour faire simple, tous les actes sont systématiquements retranscrits et les infos bien détaillées puisque je me dis que personnes chez eux ne connais la généalogie et du coup pareil pour leurs expliquer.

Je sais que certains le font, mais vous lecteurs du forum ?
et si ont vous le demander vous le feriez ?

Pensez vous que vous soyez plus "précis" quand aux infos, données etc. ?

Si vous l'avez fait ou que cela soit en cours, vous leurs donner quoi par la suite ?
Un lien vers Heredis OnLine, Geneanet, un manuscrit papier etc ?

Et comme une généalogie n'est jamais terminée, quand s'arrêter ?

A vous lire pour vos témoignages

Cela m'est déjà arrivé, mais c'est exceptionnel

Personne ne me l'a jamais demandé.

Oui, j'ai commencé celui des parents de notre gendre et, oh stupeur, les aïeux paternels, de sa maman, rejoignent une branche maternelle, de mon épouse. Hélas, ce lien provient d'une descendante collatérale, par le biais de la soeur de l'arrière grand-mère de Jacqueline. (ouf!)
Mais, le plus bizarre dans l'histoire, c'est que j'en ai découvert un, avec la soeur de mon anti-pénultième grand-mère paternelle. hé oui! Encore une histoire à raconter dans la rubrique "incroyable, mais vrai". Il va falloir que je mette, d'abord, en bons rangs d'oignons l'ensemble de tout ces aïeux qui se croisent, se perdent et se retrouvent. Les méandres ressemblent fortement au delta, d'un grand fleuve, avant qu'il ne se jette dans l'océan de leurs multiples descendants!!
Ce sera donc d'autres histoires, que je vous raconterais dans le désordre, au fil de mes souvenirs et, surtout, de mon humeur du jour.
Bon dimanche et bises cousinantes (nous sommes, forcément, tous cousins, dans nos belles contrées françaises).

J'ai fait ma généalogie, puis celle de mon épouse, ensuite celle de la branche paternelle de mon petit fils, maintenant je suis sur celle de ma seconde épouse avec entretemps la généalogie d'une amie.

Mis à part celle de mon petit fils, toutes ces généalogie se croisent et se recroisent de nombreuses fois, surtout entre 1700 et 1800. A l'époque les populations bougées peu.

Je suis toujours d'accord pour donner un coup de main, surtout s'il y a un lien même lointain avec mes données.

On me l'a également demandé et je pense m'en être assez bien sorti. Le plus difficile et de rentrer dans l'intimité de cette famille : ils parlent tous de tante x (prénom) ou le cousin untel (prénom) et vous avec votre papier crayon vous n'avez aucune idée de qui ils parlent. Mais à la longue vous arrivez à bien cerner tout le monde et si bien qu'après 9 mois une belle généalogie avec photos était sur pied. Tout le monde jouait le jeu; je recevais des appels tèl plusieurs fois par semaine pour des renseignements ou des photos. J'allais voir toutes ces personnes et je me retrouvais avec une quarantaine de groupes de mariage sur lesquelles tout le monde planchait pour mettre des noms.
Maintenant on me téléphone pour savoir si telle personne ayant leur nom de famille et paraissant dans un article du journal est de leur branche ! Et je connais pratiquement mieux leur famille qu'eux, ayant visité une centaine de foyer.
Cette généalogie est sur papier et classeur chez eux, car ils ne sont pas trop ordi. La principale personne, celle à l'origine de la demande, tient un café et c'est très souvent que cet arbre est déroulé sur le billard.

Maintenant j'ai une autre demande en cours, mais l'avancement est beaucoup plus lent, pourtant le nom est très très peu répandu : Crucheron

Johnny

J'ai continué celle de mon beau-frère vendéen. Il avait commencé et je lui ai agrandit son nombre d'aïeux alsaciens
J'ai continué sur sa branche paternelle et je lui ai offert il y a quelques années son arbres sur les alsaciens. Cet arbre est dans son couloir. Sa généalogie est en ligne

Un jour que nous parlions de sa famille, ma belle arrive et dit quelque chose et lui de lui dire "mais tu n'y connais pas ce n'est pas ta famille" et moi je lui réponds "mais ce n'est pas la mienne non plus" et lui me dit " Mais, toi ce n'est pas pareil"
IL avait Alzheimer et j'arrivais encore à parler généalogie avec lui.
Il avait écrit ses mémoires. Je les ai mis sous Word, puis lui ai mis en i mage . Quand je lui ai amené le livret à l'unité Alzheimer où il était hospitalisé, il a regardé les images tout heureux de les revoir. Le service médical a demandé à garder le livret pour pouvoir parler avec lui de sa vie avant.

Que l'on soit plus minutieux, cela me semble normal, mais je pense aussi que c'est parce que l'on maitrise mieux notre logiciel.

Ah et puis ... j'ai fait la généalogie de mes poilues. et là personne ne me l'avait demandé

J'ai fait la généalogie paternelle de ma cousine germaine, qui ne m'avait rien demandé mais avait été emballée par celle de nos grands parents bretons communs.

Effectivement j'ai été plus minutieuse qu'avec la mienne (que je peux toujours rectifier). Comme elle a 93 ans et pas d'ordi, j'ai dû tout imprimer, y compris les actes. Je lui ai expliqué, au départ, par un petit résumé, le numérotage des sosas.  

Filiatus assez parlant, lui a bien plu.

Je connaissais mieux le coin de Normandie de ses ancêtres, que celui breton des miens, cela m'a facilité la recherche des lieux de mariage..

J'ai fait la même chose pour un cousin (nous n'avons pas le même grand père) mais je doute qu'il ait mis le nez dans ce que lui ai envoyé, alors je n'ai donc pas poursuivi.

Monique

Oui, mais seulement dans mon entourage familial, toutes branches raccordées à notre branche principale à savoir principalement, mes gendres (j'en ai eu deux) mes belles filles (nous avons eu 3 garçons, dont un, en est à sa 3ème épouse) plus mes beaux frères et l'ex épouse de mon seul frère, mon épouse ayant 8 frères et soeur, ça fait du monde dans la basse-cour.

Sauf qu'hier des amis intimes en visite, avec qui nous discutions de cet acte d'autorisation de mariage présenté par un Gendarme à cheval en 1822, mon copain m'a demandé de me plonger dans sa généalogie, mais il faut qu'il prépare un minimum de renseignement à savoir que son père est né vers les 1920, il me faut au minimum les actes ou dates de ses grands-parents pour commencer à l'aveugle.

et après au boulot

Avec la généalogie de ma cousine, il s'agissait de personnes qui n'avaient rien à faire avec moi, mais dont j'avais entendu parler, du moins pour les plus "récents".

J'ai découvert ainsi que le petit patelin de l'Eure, où je suis née - par hasard - à cause de la canicule et de la maison de campagne où séjournaient mes parents - avait eu mairie, église et un nombre important d'habitants. Alors qu'en 1928 de n'est plus qu'un hameau dépendant du bourg, mentionné d'ailleurs sur mon acte de naissance.

Monique

Ma réponse rejoint également le sujet sur le devenir de nos recherches .

Depuis 15 ans, j'ai dépouillé les registres d'une vingtaine de paroisses (8 pour corbie) et j'ai reconstitué les familles dans HEREDIS;

J'ai à ce jour partager av ec une trentaine de personnes le fruit de ces recherches sous la forme d'une généalogie ..

Je fais une extraction sous FILIATUS, j'y insére quelques cartes de cassini, des reproduction des anciennes églises, des signatures des actes de mariages .Ce travail ne me demande que peu de temps . mais je corrige les formulations de FILIATUS
expl : né vers 1730,    marié le 15 mai 1755 à l'âge environ de 25 ans  
Je supprime les mots en gras .

Les destinataires de ces généalogies
Principalement en remerciement.
- le maire qui m'a ouvert chaque semaine durant un an les armoires de ses arhives pour photographier les actes des 8 paroisses .
- Un ami qui m'a aider à redessiner mon jardin
- Un ami qui m'a permis en 2008 de faire ma 1ere exposition par l'intermédiaire de son association.
- des personnes qui me prête des documents pour mes expositions ou conférences

Autres destinataires
- des amis de longue date
- les conjoints de la famille
- des personnes hors de France

Un couple d' Australiens nous a ainsi rendu visite, et j'ai pu remettre au mari sa généalogie . Sa mère était née à Amiens et elle avait quitté jeune la Somme .J'ai intégré dans la généalogie que je lui ai remise , la photo de la maison où sa mère avait vécu enfant .

Je fais d'autres généalogies descendantes, avec alors ,des recherches appronfondies dans les archIves en lignes et les actes notariés des AD,   pour faire paraître dans des revues généalogiques l'histoire des familles .

Je vois que certains parlent de la généalogie de leur belle famille comme étant étrangère à la leur... Pour moi c'est évidement comme si c'était la mienne. Je ne fais pas de différence.

J'avais compris au début que vous parliez de celle de quelqu'un qui n'avait absolument rien à voir avec vous...

Maintenant pour la belle famille de mon fils, cela va être vite fait: L’État civil chinois est tout récent à l'exception d'anciens dignitaires, officiers et personnels administratifs. Quant aux actes, valant 100 € pièce, cela va se résumer à des dates et lieux sans autres sources que la mémoire des gens...

Mandra a écrit:Je vois que certains parlent de la généalogie de leur belle famille comme étant étrangère à la leur...

En ce qui me concerne, je parlais des frères ou soeurs de mon épouse, là pas de problème, quand aux belles soeurs ou beau-frères respectifs, là ça ne peut se faire sans le consentement de l'intéressé(e) 

Je te suis, Mandra, en ce qui concerne la généalogie de la belle-famille...... mais si j'ai commencé par la mienne (je suis le sosa 1) c'est parce que je ne savais pas grand chose des ancêtres de ma belle-mère et qu'en commençant par nos fils il m'aurait fallu chercher sur deux "tableaux".

Quelques années plus tard, mon beau-frère m'a demandé si je pouvais retrouver "leur" saint, selon lui, arrière grand oncle du côté Chapdelaine (normand). Je l'ai retrouvé (lointain cousin) et me suis mise à l'ouvrage pour remonter et descendre leur généalogie. Seulement comme il n'avait rien à faire avec mes propres ancêtres, pour lui simplifier la lecture, j'ai ouvert une autre généalogie en le faisant figurer, ainsi que ses frères, en sosa 1. C'est pour cela que figurent, sur ma généalogie, seuls, mon mari, ses parents et grands parents, nos fils.

Par ce saint, d'ailleurs, j'ai mis en route, la généalogie de la responsable du cours de peinture. A force de l'entendre dire qu'elle avait un saint dans ses ancêtres il s'est avéré que c'était également le mien - enfin celui de mon mari - Je lui ai donc mis le pied à l'étrier (quand on connaît mon savoir cela paraît irréel, pourtant c'est vrai).

En revanche, pour ma cousine germaine - à qui j'avais transmis tout ce qui nous concernait toutes deux (nos gp maternels) je n'ai rien à voir avec sa branche paternelle, essentiellement normande.

Monique

Mandra a écrit:Je vois que certains parlent de la généalogie de leur belle famille comme étant étrangère à la leur... Pour moi c'est évidement comme si c'était la mienne. Je ne fais pas de différence.

Tout comme toi ma généalogie comprend aussi celle de mon époux. D'ailleurs je l'ai démarré sur un de nos enfants. Mais les trois sont enregistrés

[quote="mfgourdain"]


Autres destinataires
- des amis de longue date
- les conjoints de la famille
- des personnes hors de France

Par conjoints de la famille, cela concerne les conjoints de cousins ou cousines
pour les frères et soeurs, tantes et oncles de ma famille et celle de mon mari  je considère que c'est la famille et je n'ai pas abordé ces cas .

Jacqueline a écrit:

Mandra a écrit:Je vois que certains parlent de la généalogie de leur belle famille comme étant étrangère à la leur... Pour moi c'est évidement comme si c'était la mienne. Je ne fais pas de différence.

Tout comme toi ma généalogie comprend aussi celle de mon époux. D'ailleurs je l'ai démarré sur un de nos enfants. Mais les trois sont enregistrés

C'est vrai que c'est nettement plus logique de faire comme toi et Mandra, débuter par les enfants. Mais, dès le départ, en ce qui me concerne, je butais sur les ancêtres de ma belle-mère dont je ne savais rien si ce ne sont des histoires très enjolivées qui se sont révélées fausses. Côté beau-père, c'était clair : des bretons !!!!.

Monique

Bonjour,
Lorsque j'ai commencé ma généalogie, il y a ......longtemps, je ne me suis, d'abord, "borné" qu'aux mâles!! J'ai donc grimpé doucement quelques branches, jusqu'en 1850, en me déplaçant dans les mairies, lorsque je n'avais pas de réponse à mes demandes. (Jusqu'a Tours, Amboise et Blois) Naturellement, j'ai cherché les aïeux de mes parents, mais j'ai été vite freiné par l'ampleur, que prenait les recherches à effectuer car, ce qu'ils ne m'avaient jamais dit, (à moins qu'ils ne le sachaient pas?) c'est que leur berceau familial provenait du Berry. De ce fait, les frais pour me rendre dans les diverses communes, devenaient trop importants, ainsi que les déplacements.

Je me suis, alors, tourné vers les ancêtres de mon épouse, qui est une vraie Sarthoise. Ceci m'est apparu lors des premières investigations qui, au fur et à mesure, s'est conforté. Ses aïeux sont tous nés dans la Sarthe et le plus loin, que j'ai déniché, demeurait à Bannes, près de Dissay s/ Courcillon. Les plus près ayant vécu dans la commune, rurale, où nous demeurons depuis près de 40 ans. De ce fait, j'ai vite progressé dans la construction des arbres paternels, et maternels, de mon épouse. Toutes les secrétaires de mairies, où j'allais consulter les registres, m'ont réservé un très bons accueil et, cerise sur le gâteau, j'ai retrouvé des cousins, soit directs, soit collatéraux, qui vivaient toujours dans ces communes. Alors, grâce à cela, j'ai remonté le temps jusqu'en 1560, lorsque les registres (des incunables, pour moi) existaient. Ils sont toujours lisibles, à condition de s'entraîner à comprendre le vieux "François". Cela n'est pas évident et j'ai eu un bon nombre de renseignement grâce, aussi, aux généalogistes qui descendent des mêmes familles. Je les en remercie (entre autres, il y a "Tahiti" qui en est un vivant exemple)

Bref, j'en viens à nouveau à mes ancêtres dont j'ai pu, enfin, retrouver beaucoup de traces écrites, et vérifiées comme il se doit. C'est le "Dieu" internet qui me l'a permis, comme à vous tou(e)s et des centaines d'aïeux ont apparu. Ils se sont croisés les uns aux autres de manière, tellement "fusionnelle", que j'ai trouvé l'impensable, pour moi et mon épouse. Une soeur, de mon anté-pénultième aîeule paternelle, a eu une descendance qui a rejoint celle de l'arrière grand'mère de ma femme. (comme je vous l'ai déjà raconté). Je l'ai appris en lisant la généalogie d'une arrière petit-cousin de celle-ci, qui avait pris contact avec moi, pour obtenir des documents dans une mairie proche de chez moi. Ensuite, il est venu nous rendre visite et c'est à ce moment là que nous vaons trouvé Le Lien qui unissait nos familles. C'était formidable! Mais, j'ai eu une autre surprise de taille, après avoir fait des recherches sur la famille, de notre gendre, que nous n'avions jamais côtoyée.

Il s'est avéré que l'aïeule qui est le pivot de notre précédent cousinage, cité plus haut, avait une soeur qui fait la liaison, avec sa branche maternelle, sarthoise à 100%.
J'ai tout vérifié afin d'éviter tout imbroglio, et j'ai réussi à prouver la véracité de cette jonction. J'n tire la conclusion suivante: Nous sommes vraiment tous cousin(e)s, car mes parents proviennent d'une région éloignée de la Sarthe et aucun, d'après mes recherches, n'étaient jamais venus cchez nous. Mes parents n'y sont arrivé que depuis 1922, pour mon père, et 1930 pour ma mère. Eux mêmes ne savaient pas qu'ils avaient des ancêtres berrichons, qui s'étaient mariés dans leurs familles.

Voilà! Mon roman familial est terminé ( mais mes recherches continuent, puisqu'il n'existe pas de vaccin, pour nous stopper!!) et je vous donne le nom des principaux acteurs: NAUDET/LECLERC et LEROYER/LEROYER et CORVAZIER. (les grands-parents paternels de ma femme ayant eu la "bonne" idée de posséder le même patronyme. CEPENDANT, je n'ai pas trouvé de lien entre elles, aussi loin dans mes recherches). Voir nos arbres, croisés et mêlés, sur Généa Net, sous le pseudo: reyorel0208 au cas où des cousin(e)s s'y retrouveraient???
Bonne semaine et bon courage.
Pierre

J'ai vaguement regardé et me voilà avec une 'Corvasier' Augustine dont les enfants sont nés à St Ouen en Belin (72306). Pas de lien avec mes branches.
Des 'Leclerc' nés à Nogent sur Loir (72221), (4 ou 5). Je n'ai pas regardé le lien mais sans lien direct.

Johnny

Pour ma part, je suis comme Tahiti, je ne sais pas dire non, et c'est avec le plus grand plaisir que je le fais pour ceux qui sont intéressés mais qui n'osent mettre le pied à l'étrier, par peur souvent de ne savoir où chercher. Une fois que celle-ci est bien avancée, j'édite le livre de leur généalogie et en fais un fascicule (40 pages environ recto-verso) qui fait toujours plaisir, il faut dire qu'ici à La Réunion, on rejoins vite les premiers arrivants et donc ma base de départ ne demande souvent que quelques "aménagements" dans les 150 dernières années. Les familles sont souvent les mêmes in fine.
Sans parler des recherches quotidiennes sur les premiers (et leur fratrie jusqu'au mariage des parents) qui ont apporté leur patronyme à La Réunion et à l'Ile Maurice, et qui ont pour les 95% rien à voir avec ma généalogie. A chacun ensuite de poursuivre en amont.

Tahiti a écrit:

Pensez vous que vous soyez plus "précis" quand aux infos, données etc. ?

Si vous l'avez fait ou que cela soit en cours, vous leurs donner quoi par la suite ?
Un lien vers Heredis OnLine, Geneanet, un manuscrit papier etc ?

Et comme une généalogie n'est jamais terminée, quand s'arrêter ?

A vous lire pour vos témoignages

______________________
Übung macht den Meister

C'est sans doute ton expérience que tu mets en pratique.
Tu raffines plus tes entrées d'information. C'est aussi mon cas.
Comme j'appartiens à une grande famille, douze sœurs et frères, j'ai poussé des recherches jusqu'en France les lignées de me belles-sœurs et beaux-frères, puis des amis. La lignée de mon épouse est partielle, étant donné que j'ai un beau-frère  qui est généalogiste de longue date mais il est resté au papier.
Faudrait que quelqu'un de la branche saisisse son patrimoine, là, là!

Je fais un recherche pour mon forgeron qui viens de Wendake, le village des hurons. Métissé, il remonte à Pierre PARENT l'Ancêtre voit le jour en 1610 à Hiers-Brouage (17189). Il est le fils légitime de André PARENT, âgé de 31 ans et de Marie COUDRIER Coudray, âgée de 22 ans. Pierre sera (fut) Maître boucher, laboureur établi à l'Île-d'Orléans comme  beaucoup de nouveaux arrivants.

La suite se fera en livre et internet indirectement par la base.

Outre ma propre généalogie (moi en Sosa Nº1), j'ai fait séparément celle de mon épouse (étant espagnole, il y a une probabilité infinitésimale de trouver des recoupements).

Puis j'ai proposé à ma belle fille (aussi espagnole) de faire sa généalogie, en pensant que si un jour j'avais des petits enfants, alors on pourrait faire facilement leur généalogie en fusionnant les trois.

Par ailleurs, comme j'ai fait un relevé pratiquement exhaustif du village de mon épouse, il m'arrive souvent de sortir à la demande des arbres généalogiques de voisins ou cousins lointains, mais ça s'arrête là en général.

Par contre, quand une personne sans lien vient me demander de l'aider à faire sa généalogie, je préfère lui inculquer les bases de la généalogie pour qu'elle puisse faire elle-même les recherches, plutôt que de les faire moi-même.

Bonsoir tout le monde

Je ne peux résister lorsqu'un ami ou une connaissance me demande de chercher pour elle. La généalogie pour moi est une addiction, sans conséquence sur ma santé sauf celle qui m'oblige à me coucher tard parfois (mais je peux me rattraper le lendemain car je n'ai pas d'obligation d'horaires).
J'ai commencé trois généalogies pour des amis. Je leur ai tiré un arbre sur 5 générations. Peut-être irais-je plus loin s'ils me le demandent.

Le plus passionnant fut les recherches que j'entrepris après avoir remarqué une tombe dans le cimetière de ma commune. Celle de Camille Emile Pondicherry LE CLERC DE FRESNE décédé en 1860 à Moelan sur Mer et de sa mère Emilie Thomase DE SOLMINIHAC décédée en 1846 dans la même commune. Camille Emile est né à Pondicherry en Inde où son père Camille Charles était gouverneur de cette ville en 1791. Celui-ci a signé un décret abolissant l'esclavage en Inde (1 novembre 1792).

Les ancêtres de la famille LE CLERC DE FRESNE se retrouve dans le département de la Loire où ils possède le château de La Verpillière. Ils sont Seigneurs de La Verpillière, chevaliers de l'Ordre de Saint-Louis, capitaine des gardes de Villeroy, lieutenant du Roi en Guyenne, prévôt de la ville de Lyon, notaire royal, avocat en parlement, etc..

Je suis remontée sur une branche des femmes, au baptême de Pierre Perrichon (le notaire et avocat) le 18 novembre 1645 à Lyon, paroisse St Nizier. Il meurt le 26 mai 1721, à l'âge de 75 ans dans l'hotel commun de Lyon (hôtel de ville). j'ai retrouvé en fouillant sur internet sur des sites comme Gallica, des documents concernant ces familles (les grands de ce monde ont laissé beaucoup de traces écrites). Le fils du grand Racine a séjourné chez Camille Perrichon (fils de Pierre) où il y fit des lectures. J'ai même trouvé la reproduction d'un tableau pour illustrer cette généalogie, de Camille Perrichon  (habillé en gladiateur avec le bras à l'horizontale portant un bouclier, protégeant un lion- la ville de Lyon).

Etant originaire de Bretagne, je connaissais très peu la région du Lyonnais. Grace à ces recherches, je me suis plongée dans une histoire passionnante: celle des prévôts de la ville de Lyon et de son Histoire.

Toutes ces recherches ont été exposées à la porte ouverte de l'association de généalogie de ma commune, dont je fais partie, au mois de janvier de cette année et nous avons attirée presque 200 personnes.

Si quelqu'un a déjà entendu parler de cette famille, cela m'intéresserait de correspondre avec lui, car je continue mes recherches.

Comme tous les passionnés, il est difficile de refuser à quelqu'un de rechercher la généalogie d'une personne à laquelle il tient.
Un de mes amis est un passionné de Paul-Louis Courier. Je me suis attaqué à sa généalogie, avec l'aide de Geneviève Violet-le-Duc qui a beaucoup travaillé sur le sujet. Mais beaucoup de blocages sur Paul-Louis, aussi bien du côté paternel sans doute originaire de Bourgogne que de sa mère Louise Elisabeth de La Borde (officielle, PLC a été reconnu par sa mère à l'âge de 6 ans), originaire de Paris, mais tout a brûlé.
Récemment, ce même ami m'a demandé un arbre généalogique sur 3 générations d'Albert Camus. Heureusement, beaucoup de sites et d'articles m'ont permis de trouver quelques informations. Je vais le continuer.
Enfin, mon neveu, qui a épousé une vosgienne, est très intéressé par ses racines. Comment ne pas faire quelques recherches pour lui et sa femme quand en plus la qualité des Archives lorraines nous le permet ? Je remonte quatre siècles en arrière dans la même commune avec le même patronyme. C'est très surprenant.
Si quelqu'un possède des informations sur l'ascendance de Paul Louis Courier, je suis preneur ...

Pourtant habitant St Avertin tu es près du lieu de son assassinat et aussi près de ses lieux d'habitation : La Véronique à Cinq Mars la Pile et le Breuil à Mazières de Touraine acheté par son père (de mémoire car il faudrait que je recherche dans ma doc);
Johnny

Exact Johnny. C'est aussi pour cela que Paul Louis Courier m’intéresse. C'est en revenant d'une fête à Saint-Avertin, le 10 avril 1825, qu'il a été assassiné d'un coup de fusil dans les reins dans la forêt de Larçay.
Je suis allé voir à la bibliothèque de Tours les vêtements qu'il portait ce jour là, sa sacoche et ses chaussures. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne roulait pas sur l'or. Ses chaussures étaient raccommodées, sa veste fatiguée, seule sa petite sacoche qu'il a sans ramenée d'Italie était de très bonne qualité.

On devrait relire de temps en temps nos anciens messages.
C'est ce que je viens de faire, et je tombe sur ce sujet auquel j'avais répondu en... 2013!

Eh, bien, depuis j'ai bien évolué. Car je dois bien admettre que c'est parfois un peu idéaliste de vouloir inculquer les bases de la généalogie à des gens qui veulent seulement un arbre. Et c'est surtout souvent une grande perte de temps.

Alors maintenant, oui, je fais les arbres de ceux qui me le demandent (gentiment!). Ma page d'accueil d'HEREDIS comporte aujourd'hui dix neuf arbres, dont un certain nombres sont aussi sur GENEANET avec l'autorisation de leur propriétaire. Et c'est vrai que, comme le dit Tahiti, quand on démarre de 0, on fait les choses plus proprement.

Et ça fait de si bons cadeaux de Noël ou d'anniversaire!

Donnant des cours, j'en ai fait une ribambelle avec mes "ouailles"
J'en ai conservé quelques unes, car on s'était trouvé des ancêtres communs.