Mariage Protestant --> Catholique, des signatures renvertantes !

Je viens de découvrir un "truc" sur les Protestants qui ce sont convertie en Catholicisme et que je vous laisse découvrir en Gras dans le texte...

Vous le saviez ?

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(Source [email=TouraineGenealogie%40yahoogroupes.fr]TouraineGenealogie@yahoogroupes.fr[/email] message sur le département du 79)

Bonjour,

A la fin de l'ancien régime, plusieurs provinces ont connu une farouche répression du protestantisme (à la suite de la révocation de l'Edit de Nantes).

Les dragonnades étaient une des formes de cette répression.

Les mariages protestants n'étaient pas reconnus, et les enfants qui en étaient issus n'avaient pas d'identité.

Ainsi ils ne pouvaient pas hériter des avoirs de leurs parents.

Les moyens de pressions utilisés ont obligé certains couples à régulariser leur situation devant le curé de l'église catholique. Auparavant ils devaient renier la religion protestante.

Parfois les prêtres ressentant que ce ralliement au catholicisme n'était pas sincère, ils ont écrit le nom des époux la tête en bas.

Voilà ce qui peut expliquer votre double mariage. - (Signé G.S.)

Je connais un peu le problème, mais pas pour ce qui est des noms "la tête en bas", je pense que cela devait être ponctuel.

Jamais vu ça !

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la vie des protestants et les dragonnades, je vous invite à consulter ce site
Elise et Guy VIDAL

N'ayant pas eu d'implantations protestantes fortes en Bretagne, je n'ai jamais vu çà.

Jean-Yves

Je maintiens que ce n'était pas une pratique courante mais probablement le fait d'une exception

oui, mais logiquement, en regardant le contexte de l'époque, cela a du exister, sans aucun doute.

Jean-Yves

J'ai, en Vaucluse, de nombreux ancêtres protestants convertis et je n'ai jamais vu cela.

Je n'ai pas vu de tête en bas, mais, à Négrepelisse dans le Tarn et Garonne, vers 1750, j'ai vu 30 ou 40 % d'enfants déclarés de pères inconnus, ou nés de parents non mariés. Après interrogation des adhérents de gendep82 il semble que ce soit des enfants de protestants que le curé à été obligé d'enregistrer, et pout lesquels il feint d'ignorer le père non marié à l'église catholique.

Je ne lai jamais rencontré que ce soit dans les Cévennes ou en général le Langudoc

Cela me rassure.... je suis moins seul à découvrir cette info et de la partager avec vous !

Ca doit être une spécialité du Maine

J'ai déjà vu les enfants naturel notés à l'envers dans le registre des actes de baptêmes avec même notification que les âmes des mères étaient irrémédiablement perdues...

Des mariages écrits perpendiculairement dans la marge alors qu'il y a de la place sur la page... Sans savoir pourquoi mais peut-être dans le cas que tu expliques Tahiti.

Mais jamais les noms à l'envers...

Jamais vu

Je suis comme Jean-Yves, pas trouvé de protestants en Bretagne.....mais je n'ai pas tout épluché, loin de là.

Monique

Cheron a écrit:Je suis comme Jean-Yves, pas trouvé de protestants en Bretagne.....mais je n'ai pas tout épluché, loin de là.

Monique

La Bretagne a une réputation catholique

Oh que oui ! Cela m'étonnerait grandement de trouver des protestants.

Monique

Ah si Monique j'en ai qui ont soit disant abjuré mais ils perdaient tous leurs biens pour la succession s'ils ne le faisaient pas.

Dans quel coin, Mandra ?

Apparemment mes ancêtres ne sont pas plus originaux pour la religion que pour le reste.

Monique

Mandra a écrit:Ah si Monique j'en ai qui ont soit disant abjuré mais ils perdaient tous leurs biens pour la succession s'ils ne le faisaient pas.

C'est pour ça qu'ils ont pu, d'après la légende, abjurer de cette façon :

1ère lecture
« J’abjure maintenant
Calvin entièrement.
J’ai en très grand mépris
Et en exécration
De Calvin les leçons.

Rome avec sa croyance
J’ai en grand révérence
La messe et tous les saints,
Du pape la puissance
Reçois en diligence. »

2ème lecture
« J’abjure maintenant Rome avec sa croyance
Calvin entièrement. J’ai en grand révérence
J’ai en très grand mépris La messe et tous les saints,
Et en exécration Du pape la puissance
De Calvin les leçons. Reçois en diligence. »

Dans le 22 Monique mais mon coin n'est pas ton coin et je dois avouer que c'est un des rares cas familiaux que j'ai rencontrés.

J'ai vu aussi un texte (toujours dans la même région) où le curé avait rédigé tout un discours pour refuser d'enterrer une personne en terre consacrée. Il avait abjuré puis était retourné dans l'hérésie et avait tout de même demandé le pardon au moment de mourir (sans doute pour les mêmes raisons de succession, je ne sais pas)...

Merci Marc.

Un peu comme l'abjuration des juifs d'Espagne pour sauver leurs biens....avant de gagner le Maghreb.

En Bretagne, je ne pensais pas que cela ait pu exister, la religion catholique a tellement l'air de faire partir d'eux-mêmes.

Monique

Mandra a écrit:Dans le 22 Monique mais mon coin n'est pas ton coin et je dois avouer que c'est un des rares cas familiaux que j'ai rencontrés.

J'ai vu aussi un texte (toujours dans la même région) où le curé avait rédigé tout un discours pour refuser d'enterrer une personne en terre consacrée. Il avait abjuré puis était retourné dans l'hérésie et avait tout de même demandé le pardon au moment de mourir (sans doute pour les mêmes raisons de succession, je ne sais pas)...

Oui, c'est vrai, j'avais cherché, tu t'en doutes.

Mes costaricains et mes finistériens ont l'air cramponnés à la "bonne" religion (dixit Jacques Martin) du début à la fin de leurs vies. Dans un sens, tant mieux, cela aurait encore davantage compliqué mes recherches.

Monique

Mandra a écrit:Ah si Monique j'en ai qui ont soit disant abjuré mais ils perdaient tous leurs biens pour la succession s'ils ne le faisaient pas.

Beaucoup abjuraient pour être tranquilles et continuaient leur culte

Il me semble bien avoir lu, il y a longtemps, d'où mon manque de certitude, qu'en Espagne, la fausse abjuration était punie par la mort.

Monique

Cheron a écrit:Il me semble bien avoir lu, il y a longtemps, d'où mon manque de certitude, qu'en Espagne, la fausse abjuration était punie par la mort.

Monique

En France le refus d'abjurer pouvait impliquer la peine de mort, le fait d'abjurer pouvait entraîner une défiance de la part des autres protestants