par Invité Ven 10 Avr 2020, 04:27
Bonjour,
Pour te répondre ce n'est pas en France que cela se passe, mais d'émigrants qui quand ils sont partis pour le vaste monde pour créer des villes ou des comptoirs, ont apportés et gardés pendant quelques années leurs traditions initiales du lieu dont ils étaient issus.
Cela dure en général peut de temps, un flottement disons de quelques feuillets avant que les autorités officielles du pays reprennent la main.
J'ai constaté cela à la création d'une commune de NZ qui aurait du être française avec leurs arrivées mais qui devient anglaise quelques temps après du fait de guerre entre nos deux peuples et idem, quand en recherchant un patronyme d'expatrié Oléronais en Amérique du Sud, je suis tombé sur des écrits en patois sur des photographies de registres qui m'avaient été envoyé par des correspondant. Comme ce n'est pas ce que je cherchais, je ne les ai pas gardées, une sonnerie, mais quand on débute on en fait beaucoup, car on ne sait pas encore qu'ils faut tout garder en archives en attendant mieux et savoir les exploiter.
En effectuant des recherches sur les Sœurs de Chacachacare, surtout à une descendante de mes sosas morte en 1934 à Marine Bay.
Chacachacare est la plus grande des îles Bocas dépendant de la République de Trinité-et-Tobago. L'île est inhabitée depuis l'abandon de la léproserie en 1984. J'ai découvert qu'il y avait des françaises, on m'a envoyé un jour des photos de pages très maltraitée avec dedans des actes en vieux françois mâtiné de patois. A ce jour, l'ile est privée, et vendue par lot, les ruines vont finir par disparaitre...
C'était à mes débuts en généalogie, quand je me suis rapproché longtemps après de la maison mère à Etrepagny pour savoir ce qu'était devenu les archives des Soeurs, je n'ai en fait plus rien retrouvé, tout a été détruit ou abandonné. J'ai eu un peu de chance de pouvoir correspondre avec une sœur qui avait bien connu Claire et qui m'a envoyé des écrits échangés entre-elles qui m'ont appris ce qu'elles avaient endurés pendant une partie de leurs vies. C'était très émouvant et surtout vrai, les descendants ont été très touchés par mes trouvailles.
Il y a eu aussi des sœurs américaines, je n'ai pas trouvé non plus ce qu'était devenue les archives.
La léproserie est à l'abandon désormais, si vous voulez en savoir un peu plus allez faire un tour sur le NET, Google sera votre ami.
Le cimetière des religieuses, ou The Sister's Cemetery, est situé sur l'île abandonnée de Chacachacare à Trinidad et Tobago. À l'origine, l'île abritait un ordre de moniales dominicaines, présentes sur l'île depuis 1880, mais un couvent y avait été établi dès 1842. L'Ordre dominicain a finalement pris en charge les patients confinés dans la colonie de lépreux de l'île à partir de 1926. Les sœurs ont quitté l'île en octobre 1950. Le petit cimetière se compose de 12 tombes marquées des sœurs qui sont mortes sur l'île à cette époque, et dont l'âge variait entre 28 et 88 ans.
Congrégation apostolique fondée en 1854, vouée principalement aux œuvres caritatives. L’une de leurs implantations est l’hôpital Notre-Dame du Perpétuel Secours à Levallois-Perret. En 1977, l’hôpital est intégré au service public hospitalier. Par ailleurs, dès la fin du XIXe siècle, elles ouvrent des établissements caritatifs sur l’île de La Trinidad.
Maison-mère : 1 rue Maison-Vatimesnil, Étrépagny (Eure) ; hôpital Notre-Dame du Perpétuel Secours : 4 rue Kléber à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Voilà tout ce que je peux te dire aujourd'hui, je m'en veux car je suis passé à côté de quelque chose qui avait une certaine valeur intellectuelle.
Il n'y a pas plus grande richesse que le dialogue amical. Passez une bonne journée.
PRENEZ SOIN DE VOUS, RESTEZ A LA MAISON