[curiosité] - Actes originaux qui changent de l'ordinaire (suite 4)

Rappel du premier message :

Ici la suite des Actes originaux qui changent de l'ordinaire (suite 3)

Découverte d'un enfant "qui est de très grande condition" - St Jeoire Prieuré 1672

Pas de document très particulier, mais j'ai trouvé cette phrase peu habituelle dans un acte de naissance. J'ai trouvé cela tellement mignon que je partage avec vous



en parlant des témoins:

"et tous deux amis de la nouvelle née"

Moi j'aime bien le prénom CATRIN pour l'instituteur témoin et sa signature, jamais rencontré

En fait il se prénomme Louis "Hippolite".

Des "zizis" de ce genre, après le patronyme, j'en ai rencontre pas mal, dans des années plus lointaines et souvent de prêtres ou commerçants.

Monique

Daniel-44 a écrit:Moi j'aime bien le prénom CATRIN pour l'instituteur témoin et sa signature, jamais rencontré

En fait c'est moi qui suis mal réveillé ce matin ....

Pour me faire pardonner et pour ceux qui voudraient refaire leur icone spécifique du forum, voici ma collection chez mon hébergeur Dropbox vous y trouverez facilement le bon au format .ICO :




https://www.dropbox.com/sh/8g3ebuew83eskux/AACSFSg8SL98X5EKl7JeTEH6a?dl=0

Des entrelacs et autres envahissement, j'ai un ancêtre, procureur fiscal qui en faisait en pagailles.

Il s'étalait et parfois doublait la dernière syllabe de son nom pour faire une signature encore plus imposante (1670).

Jean-Yves

Et en plus, ils faisaient cela à la plume . Bonjour les risques de pâtés

François a écrit:Et en plus, ils faisaient cela à la plume .

et pas la "sergent major"

Déjà avec la Sergent Major, ce n'est pas facile.....j'en ai fait des tâches à mes débuts dans l'écriture, avec une encre violette de plus. Quel souci d'exécuter convenablement les pleins et les déliés.

Monique

Aaaaaah, la sergent major, l'odeur de l'encre et sa couleur violette, l'odeur du bois des pupitres, les tâches, les buvards, les blouses grises.... !
Puis l'arrivée des premiers stylos-plumes, à pompe, qui nous permettaient de "frimer un peu" auprès des copains qui n'en possédaient pas encore
Toute une époque, révolue à jamais.

Daniel-44 a écrit:Moi j'aime bien le prénom CATRIN pour l'instituteur témoin et sa signature, jamais rencontré

Bonjour Daniel,

En réalité le patronyme de l'instituteur est CATRIN , ses prénoms sont (Louis Hippolyte) : voir la signature

genealam a écrit:Aaaaaah, la sergent major, l'odeur de l'encre et sa couleur violette, l'odeur du bois des pupitres, les tâches, les buvards, les blouses grises.... !
Puis l'arrivée des premiers stylos-plumes, à pompe, qui nous permettaient de "frimer un peu" auprès des copains qui n'en possédaient pas encore
Toute une époque, révolue à jamais.

J'ai été surprise - quand j'ai vu votre âge - que vous ayez connu, les plumes Sergent-Major, l'encre violette, les buvards publicitaires, je pensais que cela n'avait plus cours dans les années de votre enfance. Il me semble bien que j'étais en terminale, lors de l'arrivée du stylo à bille soit après la guerre.....la 2ème quand même.

Monique

peyroutet47 a écrit:

Daniel-44 a écrit:Moi j'aime bien le prénom CATRIN pour l'instituteur témoin et sa signature, jamais rencontré

Bonjour Daniel,

En réalité le patronyme de l'instituteur est CATRIN , ses prénoms sont (Louis Hippolyte) : voir la signature

Merci, mais j'avais bien compris et fait méa culpa dans un des messages suivants

Cheron a écrit:

genealam a écrit:Aaaaaah, la sergent major, l'odeur de l'encre et sa couleur violette, l'odeur du bois des pupitres, les tâches, les buvards, les blouses grises.... !
Puis l'arrivée des premiers stylos-plumes, à pompe, qui nous permettaient de "frimer un peu" auprès des copains qui n'en possédaient pas encore
Toute une époque, révolue à jamais.

J'ai été surprise - quand j'ai vu votre âge - que vous ayez connu, les plumes Sergent-Major, l'encre violette, les buvards publicitaires, je pensais que cela n'avait plus cours dans les années de votre enfance. Il me semble bien que j'étais en terminale, lors de l'arrivée du stylo à bille soit après la guerre.....la 2ème quand même.

Monique

Hé oui, 1960 les dernières années de l'encrier et de la plume, ensuite les Parker avec réservoir, et enfin l'horrible stylo bille qui permet une écriture illisible et surtout pleine de fautes Il y avait aussi l'ardoise et la touche

C'est curieux je ne me souviens pas avoir vu mes fils débuter avec des plumes sergent-majeur et de l'encre violette, lors de leurs débuts dans les années 60. Nous n'habitions pas en France il est vrai, ceci expliquant peut-être cela....encore que !

Monique

Cheron a écrit:
J'ai été surprise - quand j'ai vu votre âge - que vous ayez connu, les plumes Sergent-Major, l'encre violette, les buvards publicitaires, je pensais que cela n'avait plus cours dans les années de votre enfance. Il me semble bien que j'étais en terminale, lors de l'arrivée du stylo à bille soit après la guerre.....la 2ème quand même.

Monique

Bien-sûr que j'ai connu tout cela, pour les avoir utilisés. J'ai d'ailleurs oublié, comme le rapelle sph, l'ardoise et la craie
Dans l'école que je fréquentais pour mes petites classes, on n'avait pas le droit d'utiliser les stylos à bille, qui venaient d'apparaitre.
Jusqu'en CM1, bah c'était les encrier des pupitres qu'on remplissait avec la bouteille qui se trouvait dans le placard du maitre ou de la maitresse.
Des petits malins avaient découvert qu'en y plongeant des petits morceaux de carbone, trouvés sur des chantiers proches de l'école, cela faisait bouillonner et déborder l'encre et ils ne s'en privaient pas.
En CM2, j'ai utilisé mon premier stylo à plume et en 6e, on a eu le droit d'utiliser les stylos à billes.

Il me semble bien que pour ma communion, en 1938, il m'ait été offert un stylo à plume et le porte-mine assorti.....mais je ne me souviens plus comment il fonctionnait...... en tout cas je n'y mettais pas d'encre violette mais de la Waterman noire dont mon père se servait.
Pour écrire sur l'ardoise, on utilisait - non pas de la craie (c'était pour le tableau) - mais de crayon ardoise : un très mince bâton, assez dur, dans un porte-mine.

Monique

Cheron a écrit:

genealam a écrit:Aaaaaah, la sergent major, l'odeur de l'encre et sa couleur violette, l'odeur du bois des pupitres, les tâches, les buvards, les blouses grises.... !
Puis l'arrivée des premiers stylos-plumes, à pompe, qui nous permettaient de "frimer un peu" auprès des copains qui n'en possédaient pas encore
Toute une époque, révolue à jamais.

J'ai été surprise - quand j'ai vu votre âge - que vous ayez connu, les plumes Sergent-Major, l'encre violette, les buvards publicitaires, je pensais que cela n'avait plus cours dans les années de votre enfance. Il me semble bien que j'étais en terminale, lors de l'arrivée du stylo à bille soit après la guerre.....la 2ème quand même.

Monique

Bonjour

Je suis un peu plus jeune 58 ans, et j'ai appris à écrire aussi avec un porte plume et des plumes. Les encriers étaient remplis par le maitre. quand vous êtes gaucher je vous parle pas de la galère pour ne pas faire des patés....

j'ai connu le bic et le stylo 4 couleurs bien plus tard, je pense en 8 eme.....

Donc désolé de contredire, mais les fait sont là. Par contre les blouses étaient de couleurs et en nylon...

Amitiés

Patrick

Bonjour,

Dans les années 1950, à l'école il n'existait que la plume Sergent-Major que l'on trempait dans l'encrier de son bureau
L'instit, le maître, nous apprenait à tenir le porte-plume
Il nous enseignait dans le même temps les pleins et les déliés : la belle écriture
Actuellement qui se soucie de tout cela ?
Regardez comment les étudiants appréhendent de tenir leur stylo !

On parle traditionnellement de la plume sergent major. Bien sûr je l'ai utilisée, et pourtant je me rappelle plus d'avoir utilisé "la gauloise"

[quote="kangourou"][quote="Cheron"]

genealam a écrit:Aaaaaah, la sergent major, l'odeur de l'encre et sa couleur violette, l'odeur du bois des pupitres, les tâches, les buvards, les blouses grises.... !

Bonjour

Je suis un peu plus jeune 58 ans, et j'ai appris à écrire aussi  avec un porte plume et des plumes. Les encriers étaient remplis par le maitre. quand vous êtes gaucher je vous parle pas de la galère pour ne pas faire des patés....

Amitiés

Patrick

Dans des temps plus lointains, il était impossible d'être gaucher : en classe, mon mari, gaucher, se faisait régulièrement taper sur les doigts, paraît-il, alors que notre plus jeune fils (un peu plus âgé que vous), gaucher également, avait le droit de se servir de "sa bonne main" comme il disait.

Monique

Bonjour,

C'est bien la première fois que je vois une table annuelle par genre d'individu,  "Grandes personnes mâle" "Grandes personnes femelle" "enfants mâles" "enfants femelles" le curé était certainement un perfectionniste, car 4 classements pour une table annuelle (1774 à Orléans) c'est le top du top




Etc ........

Ce curé tenait sur ses registres d'actes un journal d'événements, concernant des faits ayant lieu bien au delà de sa paroisse et même du pays, à une époque où Google et BFMTV n'existaient pas, comment faisait-il pour collecter (dans l'année 1744-1745) toutes ces informations  scratch

https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8d8f13c1169/5a8d8f13c9130.ef=11&s=39

https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8d8f13c1169/5a8d8f13caa21.ef=11&s=39

Oui, il y en a quelques uns prêtres comme cela en 44. Notamment à Nozay.

À ces époques et même durant le Haut-Moyen-Âges, les, marchands colporteurs "colportaient" aussi des nouvelles, souvent avec des semaines ou des mois de décalages. Les chiffonniers, rétameurs et autres aiguiseurs et couteaux et d'outils.

Les tailleurs et autres métiers allaient travailler chez les clients et à la veillé on écoutait au coin du feu leurs propos :Alors Maitre Job, qu'il y a-t-il dans le monde ?
Même les demandes en mariages étaient souvent amener un première discussion par ces professionnels... dont on se méfiaient : ses tailleurs passaient beaucoup de temps avec les femmes, quand les hommes étaient aux champs.

J'ai une superbe nouvelle de ce type d'intervention, admirablement bien écrit et détaillée montrant comment le tailleur chantait les gloires du maitre de maison ou de la jeune fille, en poétisant sur des propos venant d'un oiseau, etc... et progressivement suggérait un partie, travailleur, et tout et tout etc...

j'aurai bien mis un extrait, mais il est en magnifique breton et la traduction perdra de son charme, de la stratégie déployée  et de la poésie.

Jean-Yves

Cheron a écrit:.....mais je ne me souviens plus comment il fonctionnait......

Les premiers stylos à plume que j'ai utilisés se remplissait à l'aide d'une petite pompe actionnée par un levier.
On plongeait la plume dans la bouteille d'encre et on pompait jusqu'au remplissage maximum du réservoir.
Ceux qui nécessitaient une cartouche (toujours d'actualité) ne sont venus que plus tard.

Cheron a écrit: Pour écrire sur l'ardoise, on utilisait - non pas de la craie (c'était pour le tableau) - mais de crayon ardoise : un très mince bâton, assez dur, dans un porte-mine.

Effectivement, à certains moments, j'ai utilisé ce crayon avec mon ardoise.

" Décédé presque subitement et sans avoir été averti de sa maladie "

Commentaire du curé ayant procédé à l'inhumation du corps :

Daniel-44 a écrit:Ce curé tenait sur ses registres d'actes un journal d'événements, concernant des faits ayant lieu bien au delà de sa paroisse et même du pays, à une époque où Google et BFMTV n'existaient pas, comment faisait-il pour collecter (dans l'année 1744-1745) toutes ces informations  scratch

https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8d8f13c1169/5a8d8f13c9130.ef=11&s=39

https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8d8f13c1169/5a8d8f13caa21.ef=11&s=39

Témoignages précieux. Surtout pour le climat.

Peut-être recevait-il un périodique, cela existait.

ça c'est bête, il n'a pas été prévenu qu'il était malade

En 1736 c'était pas des registres BMS, mais des almanachs, ici une recette pour soigner un oeil à partir d'un oeuf de poule

Génial ! Tu as testé ?

J'ai chez moi un livre de de recette de médicaments de 1780 qui est passé dan la famille. Il y a même à la page "hémorragie".
Je n'ai pas fait analysé pour savoir s'il s'agit du sang d'un ancêtre ou de la poule du repas à venir;

Jean-Yves