par Cousins d'Edouard Jeu 24 Oct 2019, 10:13
Oui, intéressant. seulement, il ne donne que "les lieux-dits" contemporains. Dommage.
Pascal, tu parles de lieux-dits, hameau. En fait chez nous, bien la Poste essaie de remplacer les noms de villages, par lieux-dits (en 44), ces termes ne sont pas employés.
Sur l’Hexagone, les classifications de villes, villages, hameaux, lieux-dits se hiérarchisent selon le nombre d’habitants.
Même si depuis quelques années cela se perd, en Bretagne « ville » désigne seulement des évêchés, des grands ports, des cités féodales.
Le bourg désigne le chef-lieu de la commune et tout groupe de plus de deux maisons est un village. Lieux-dit et hameaux sont inconnus.
A la différences Romains et Gallo-Romains, les Bretons appréciaient peu l’organisation urbaine. Ils s’installaient plutôt par petit groupes de cinq à six feu. Cette structuration de l’espace conduit à ce que c’est la fonction exercée qui distingue le bourg d’une ville.
Ainsi, Saint-Léry désignée comme ville avec sers 163 habitants et Mauron, bourg avec ses 2 000 Habitants.
Pendant des siècles, il n’y eut de villes autres que les quelques villes romaines en mauvaises états. Ce n’est qu’au XIe et XIIe siècle que des agglomération se constituèrent au pied des premiers châteaux médiévaux.
Se crée alors de petites villes typiquement bretonne, comme Rochefort-en-Terre, Malestroit, Moncontour, caractérisés par l’exiguïté de leur territoire (La Roche-Bernard : 46 hectares), alors que les communes bretonnes, déjà démembrées, s’étendent en moyenne sur 2 200 hectares (contre 1 500 dans l’hexagone).
Jean-Yves