Retrouver l'introuvable !

Bonjour,

Message inspiré par la découverte à l'instant d'un mariage réputé introuvable, pour deux personnes ayant 3 mariages à leur actif de part et d'autres, vers 1850/1870 dans le Cher

Vous connaissez tous ce dilemme, notamment quand la règle du mariage au lieu de naissance de l'épouse, n'est plus respecté.

Je me sers assez souvent d'une image imprimée du secteur concerné obtenue par copie d'écran, avec Google Earth et méthodiquement j'explore toutes les communes environnantes du lieu de naissance d'origine et encore cette fois, ça m'a bien réussi

Utilisez vous cette méthode de recherche

Daniel-44 a écrit:Je me sers assez souvent d'une image imprimée du secteur concerné obtenue par copie d'écran, avec Google Earth et méthodiquement j'explore toutes les communes environnantes du lieu de naissance d'origine et encore cette fois, ça m'a bien réussi 

Utilisez vous cette méthode de recherche

Oui, mais avec La France à la Loupe :



Mais je fais aussi attention à l'environnement, à savoir que si il y a un fleuve, une grosse rivière, etc. et suivant les époques de recherches, nos ancêtres ne pouvaient pas forcément la traverser facilement, je privilégie donc, les lieux qui sont avant tout bien desservi (routes, ponts, etc.)

Tahiti a écrit: Oui, mais avec La France à la Loupe

Encore faut-il l'avoir ..... alors je fais autrement, avec les moyens du bord

Daniel-44 a écrit:

Tahiti a écrit: Oui, mais avec La France à la Loupe

Encore faut-il l'avoir .....  alors je fais autrement, avec les moyens du bord

Tu ne pas le programme ?

Il y a aussi une solution graphique proposée par l'IGN, ce sont les isochrones.

Ça donne une idée de ce que nos ancêtres pouvaient parcourir dans un temps donné.

Tahiti a écrit:

Daniel-44 a écrit:

Tahiti a écrit: Oui, mais avec La France à la Loupe

Encore faut-il l'avoir .....  alors je fais autrement, avec les moyens du bord

Tu ne pas le programme ?

Non, à l'époque je n'avais pas jugé utile de l'avoir, sans doute à tord, mais quand on y regarde bien, on a plein de trucs qui ne servent plus (ou qui ne fonctionnent plus avec l'évolution de Windows) alors c'est pas grave, c'est la méthode et le raisonnement pour travailler qui comptent

Daniel-44 a écrit:Bonjour,

Message inspiré par la découverte à l'instant d'un mariage réputé introuvable, pour deux personnes ayant 3 mariages à leur actif de part et d'autres, vers 1850/1870 dans le Cher

Vous connaissez tous ce dilemme, notamment quand la règle du mariage au lieu de naissance de l'épouse, n'est plus respecté.

Je me sers assez souvent d'une image imprimée du secteur concerné obtenue par copie d'écran, avec Google Earth et méthodiquement j'explore toutes les communes environnantes du lieu de naissance d'origine et encore cette fois, ça m'a bien réussi

Utilisez vous cette méthode de recherche

Hélas, ça ne marche pas toujours.

François a écrit: Hélas, ça ne marche pas toujours.

Effectivement ce n'est qu'un moyen, parmi les autres, mais nos ancêtres qui ne bougeaient pourtant pas beaucoup, allaient chercher leur femme tout de même assez loin, pour nous compliquer la tâche ...

Vous remarquerez d'ailleurs en observant nos ascendances, que la diversité des lieux vient bien de ces femmes

Savoir comment ils faisaient pour aller chercher leur dulcinée au 18 et 19 ème, serait assez passionnant à connaître

Daniel-44 a écrit:

François a écrit: Hélas, ça ne marche pas toujours.

Savoir comment ils faisaient pour aller chercher leur dulcinée au 18 et 19 ème, serait assez passionnant à connaître

Les transactions sur le betail ou les legumes à la "grande ville" obligeaient ces messieurs à "voyager"

Maintenant je serai curieux de faire un relationnel entre " l appel sous les drapeaux " et la situation geographique de ces dames

A l'époque, ils n'avaient pas tout nos outils de communications, mais ils communiquaient plus voire mieux.
Ils se rencontraient sur les marchés, à l'église, et surtout ils s'entraidaient dans les divers travaux agricoles.
L'année était ponctuée de fêtes à l'occasion des moissons, vendanges, transhumance. Beaucoup d'hommes étaient journaliers et allaient de fermes en fermes.La TV a détruit les soirées au cion du feu où on se réunissait avec les voisins.

de mon côté, si j'ai fini par trouver un mariage dont je pensais qu'il n'avait jamais existé (j'en ai fait une série de tris articles sur mon enquête : http://histoire-et-genealogie.over-blog.com/2016/09/ou-est-l-ancetre-perdu.html) j'ai toujours sous le coude un mariage introuvable dans les années 1890 que je désespère de jamais trouvé un jour : le mari originaire de Paris est forain, sa femme est issue d'une famille divisée et trace nulle part dans les zones de l'Allier où sont nés les enfants et où se trouvaient des membres de la famille... J'ai même élargi aux villes sur le trajet du chemin de fer de l'Allier, du Puy-de-Dôme et j'ai même tenté la Saône-et-Loire... Mais rien ! Un jour peut-être...

François a écrit: et surtout ils s'entraidaient dans les divers travaux agricoles.

Effectivement François, j'ai le souvenir d'adolescent, pendant mes congés chez mes grand-parents, d'une merveilleuse bergère que j'allais aider ..... pour garder les moutons

Globalement c'est vrai ils communiquaient autrement et mieux que nous, mais sans avoir d'autre choix

Par rapport au titre du sujet, mon plus beau souvenir de découverte d'évènement, par rapport à l'un de mes ancêtres dont j'avais perdu la trace (lieu du décès) c'est grâce à un correspondant Québecois qui m'a informé (avec force documents) que celui-ci avait émigré au Québec en 1903, avec son épouse et ses trois enfants, il fallait du courage à l'époque pour prendre une telle décision

Pour la généalogie paternelle et normande de ma cousine, pas grand mal, je connaissais le moindre patelin d'où pouvait venir la mariée.....mes grands parents avaient une maison dans le coin et j'avais parcouru tous ces chemins à bicyclette. Il ne me restait plus qu'à chercher confirmation dans les actes.

Ce n'était pas le cas pour mes ancêtres : je connaissais assez bien la Bretagne mais uniquement les plages, les ports. Avec une carte d'Etat-Major j'ai vu que tous mes Plou..... étaient proches les uns des autres. Surtout, la plupart du temps, les couples étaient du même village.

J'ai découvert, il y a peu de temps, la date et le lieu du décès de mon agp paternel - trouvé par le plus grand des hasards - là où je ne le cherchais pas. Veuf à 84 ans, je pensais qu'il avait fini ses jours chez une de ses filles, alors qu'il s'était installé dans la ville d'à côté (enfin ville maintenant) et y avait vécu encore quelques années.
Je cherche toujours les date et lieu du décès de mon agp maternel, on le disait mort jeune (dans la famille c'est tout relatif) mais à 75 ans il est encore témoin au mariage de son neveu !
J'adore ces recherches .....surtout quand je finis par trouver.

Monique

Au 19 ème siècle, les jeunes gens se rencontraient assez facilement......quand on ne les faisait pas se rencontrer. Il y avait les bals, les mariages, les fêtes diverses.

Au 18 ème - peut-être un peu plus de mariages arrangés - je pense que les parents veillaient au grain.

Monique

Cheron a écrit: Au 18 ème - peut-être un peu plus de mariages arrangés - je pense que les parents veillaient au grain

et surtout aux biens et la terre, c'est sans doute pour ça que nous rencontrons autant de contrats de mariages, beaucoup plus qu'aujourd'hui peut-être, mais les classes sociales étaient différentes au 18 et 19 ème

Daniel-44 a écrit:

Cheron a écrit: Au 18 ème - peut-être un peu plus de mariages arrangés - je pense que les parents veillaient au grain  

et surtout aux biens et la terre, c'est sans doute pour ça que nous rencontrons autant de contrats de mariages, beaucoup plus qu'aujourd'hui peut-être, mais les classes sociales étaient différentes au 18 et 19 ème

Certainement.......si je trouvais les actes de mariage de mes finistériens, j'aurais peut-être une idée de leurs contrats de mariages, mais....

Il était question du grand chambardement et de je ne sais combien de numérisations : constaté hier qu'il s'agit de dates récentes.....en tout cas pour moi.

Monique

Bonjour

Je ne suis pas totalement d'accord avec TAHITI, en en effet il néglige que hier les routes étaient inexistantes hormis quelques chemins, routes carrossables qui suivaient parfois les anciennes voies romaines.
De nombreux personnes utilisaient les gués voire les bacs ou bateaux pour traverser, car nos aieux cherchaient toujours la voie la plus simple et la plus rapide.

La preuve, j'ai comme TAHITI de nombreux ancêtres dans la Sarthe. Si j'avais limité à ce département mes recherches j'aurais jamais trouvé qu'ils avaient été chercher leurs épouses pour certain dans la Mayenne ou le Maine et Loire en empruntant le bac pour traverser la Sarthe, car il n'y avait pas de pont à proximité.

Donc je peux vous conseiller d'essayer de vous mettre à la place de vos ancêtres et de traverser ces obstacles naturels pour rechercher vos ancêtres dans les communes qui sont de l'autre coté de la rive ou qui sont en amont ou en aval de la commune de naissance ( merci aux cartes anciennes type CASSINI qui indiquent parfois les lieux de passages ou bacs)

Cordialement

Patrick

Tahiti a écrit:

Daniel-44 a écrit:Je me sers assez souvent d'une image imprimée du secteur concerné obtenue par copie d'écran, avec Google Earth et méthodiquement j'explore toutes les communes environnantes du lieu de naissance d'origine et encore cette fois, ça m'a bien réussi 

Utilisez vous cette méthode de recherche

Oui, mais avec La France à la Loupe :



Mais je fais aussi attention à l'environnement, à savoir que si il y a un fleuve, une grosse rivière, etc. et suivant les époques de recherches, nos ancêtres ne pouvaient pas forcément la traverser facilement, je privilégie donc, les lieux qui sont avant tout bien desservi (routes, ponts, etc.)