20 corps de poilus retrouvés en meuse

Bonsoir,


20 corps de Poilus retrouvés en Meuse, un appel à témoins lancé

Cela s'est passé à Fleury-devant-Douaumont en Meuse

Ci-dessous les cinq noms des corps qui ont pu être identifiés grâce à la plaque qu’ils portaient au poignet :

Jean Caillou, né à Cestas (Gironde), 360e RI. Mort le 28 mars 1916 à Fleury.
Albert Hennequin, né à Garches. 269e RI. Mort à Douaumont le 31 mars 1916.
Albert Le Boeuf (Calvados). 279e RI. Mort à Douaumont le 29 mars 1916.
Jules Letellier, de Saint-Pierre-Lavis. 129e RI. Mort le 5 avril 1916 à Fleury.
Charles Louis Desplanques, d’Armentières. 360e RI. Mort le 28 mars 1916 à Fleury.

Peut-être que certains vont retrouver un ancêtre disparu ?
Il reste encore 15 corps à identifier.

Oui, j'ai vu à la TV.
Ironie de l'histoire, j'ai entendue que ce sont des touriste allemands qui les ont découverts.
Par contre ce que je ne comprends pas c'est leur date de décès. En effet, l'hypothèse est que la cave ont ils ont été trouvés était un poste de secours installé dans la cave d’une maison. Celle-ci a été complètement soufflée par le probable impact d’un obus. Ils auraient donc dû tous décéder au même moment. A moins qu'un registre ait été lui aussi découvert consignant les décès de ces hommes, donc décédés bien avant l'impact de l'obus.
A suivre.

La date du décès et certainement les dates officielles de déclaration du décès ou de la disparition par leur régiment, qui n'était pas la date réelle du décès.

Bonjour,

Effectivement, c'est la première réflexion qui m'est venue à l'esprit en lisant les dates de décès des disparus, mais plus loin, il est précisé : « Les dates de décès de chacun correspondent à la bataille du Ravin de la Caillette et de l'Étang de Vaux. »

Quand un soldat était manquant après la bataille, c'était bien le jour de la bataille qui était arrêté pour marquer la date de décès.
Ils ne sont pas tous morts au même endroit à la même date par la même cause, mais très certainement quand les derniers ont été enfouis dans le poste de secours, il devait déjà y en avoir à ce même endroit portés disparus dans leurs corps respectifs.

Il régnait un tel capharnaüm dans ce secteur en 1916 (bataille de Verdun), que personne ne pouvait s'occuper des morts.
C'est une bataille qui a quand même coûté 362 000 hommes côté Français et 336 000 côté Allemands (tués et blessés)