[curiosité] Les trucs de Grand-mère ou l'écologie avant l'heure ?

Les trucs de Grand-mère ou l'écologie avant l'heure ?

La généalogie, n'est pas pour moi que des chiffres, des dates et des lieux, mais une façon d'essayer de comprendre comment vivaient nos ancêtres...

Oui, oui, comme tous le monde le sait, j'ai passé mon week-end avec ma grand-mère et mes proches (donc, en plus de la généalogie qui passe très loin derrière c'est le côté échange et amour tous simplement qui me fait encore "vibrer") mais et je me suis posé une question :

Les trucs et astuces de nos ancêtres etaient certainement (surement) aussi pour faire des économies mais peut-être que sans le vouloir (pas à la mode à ce moment là !) ils fessait déjà de la récup et donc préserver notre planète (et la polluer de l'autres sans le savoir du reste)..

Les fameux "trucs" de grand mères, de nos arrières grand-parents... sont t'ils intégrés dans vos généalogies ? (moi oui certains)

Cela peut allez de récupérer les bout de savons, les faire fondre pour n'en faire plus qu'un ou de les rassembler dans une "poche" jusqu'à la "gamelle" de verre assez épaisse de 5 centimètres que l'ont plonge dans le lait pour ne pas qu'il déborde (je ne sais pas si cette pièce à un non) jusqu'à mettre un savon de Marseille au pied du lit pour dormir et donc éviter d'avoir des crampes à cause de l'abus de vin blanc (ma grand-mère).. comme ça elle peut reprendre un verre de plus !

Mais c'est aussi, tu te fais "un lait de poule" avec du Calva à la place du Rhum..... (Le calvados (ou familièrement le calva) est une eau-de-vie obtenue par distillation du cidre et du poiré en Normandie d'où est à l'heure actuel ma grand-mère.) ...tu pose un chapeau au pied du lit, et dès que tu en vois 2, tu est guéri !

ET j'ai connu malgrès mes 43 ans, chez mon autre Grand-mère (paternel) ...
....le papier journal (non, ce n'était pas le journal la croix !) dans la cabane au fond du jardin en plein centre du Mans à côté des poules et des lapins,
....."la brique" que l'ont fessait chauffer puis entourée dans un linge elle était mise dans le lit comme chauffage... sous une grosse et lourde couette avant d'éteindre la lumière avec un interrupteur au bour d'un fil et une "poire" au bout.... et sans oublier le "Pot" pour faire les besoins !
......la bassine d'eau froide (récupération d'eau de pluie) dans la mini cour et ou ont ce laver (pas de salle de bains) je vais vous retrouver la photo...

Et j'en passe ... et vous ?

moi ma grand mère faisait aussi la pièce de verre dans le lait pour ne pas qui déborde et appelait ça "l'anti monte lait"tout simplement

Un truc qui m'a aidé à mieux parler français, donné par ma grand-mère maternelle:

Les Si n'aiment pas les R. (cela évite le "si j'aurais..."). Et je ne cesse de le répéter à mes deux garçons.

Merci Eric, je ne suis pas seul !.... quoi qu'il en soit, j'ai réussi à en récupérer un et ça marche bien.. je ne sais pas si cela est encore commercialisé (?)

Dans les habitudes, j'ai aussi oublié la pincé de sel dans le café quand ce n'est pas la Chicoré, la cuillère à café de Calva dans les biberons (c'etait déjà plus vieux en Normandie) pour tuer les "verres" et stériliser le biberon ... la bouilloire toujours au chaud sur le "poil"..... c'est marrant à force d'en parler les souvenirs remontent tous seul.. et je ne vous parle pas du lapin au vin blanc et maison de ma grand-mère (oui ceux du fond du jardin !)

c'est vrai que les souvenirs reviennent:la daube ou autre sauce qui cuisait 2 ou 3 jours sur le bord de la cuisinière à bois avant qu'on la mange

Et que penser du frigidaire de mes grand-parents maternels ? C'était le panier que l'on descendait dans le puits, à environ deux mètres, pour conserver au frais le beurre et le lait.
Et la "cabane au fond du jardin" avec le papier journal découpé en morceaux pour... vous voyez ce que je veux dire, sans compter les mouches vertes ! Et les arbres fruitiers dont les branches ployaient sous le poids de fruits qui avaient du goût. Le potager, enrichi à l'engrais "naturel". Cela se passait à Conches, Seine et Marne.
Le silence, jamais troublé par un avion ou un deux-roues vrombissant.

Il paraît qu'en vieillissant, on magnifie ses souvenirs.
Je crois plutôt que nous avons réellement changé de monde.

Ne parle pas de la cabane au fond du jardin chez son grand-père à ma femme. En plus, il avait de très gros sourcils (dans la tête d'un enfant), et il faisait très peur.

Et les cerises chez mes grands-parents !!! Deux énormes cerisiers ont l'on pouvait vraiment partager avec les oiseaux...

Jimbo a écrit:Ne parle pas de la cabane au fond du jardin chez son grand-père à ma femme. En plus, il avait de très gros sourcils (dans la tête d'un enfant), et il faisait très peur.

Et les cerises chez mes grands-parents !!! Deux énormes cerisiers ont l'on pouvait vraiment partager avec les oiseaux...

Mon grand-père maternel, né dans un département cher à Tahiti (72) avait aussi de gros sourcils que ma mère lui taillait régulièrement. Mais il ne faisait pas peur ! Sacré pépé !

Oui, Didier.... mais je vois avec plaisirs que les souvenirs remontent à tous le monde et c'est une bonne chose et j'arrive même à ressentir de l'émotion dans vos messages.... je trouve ça beau...

Tahiti a écrit:Oui, Didier.... mais je vois avec plaisirs que les souvenirs remontent à tous le monde et c'est une bonne chose et j'arrive même à ressentir de l'émotion dans vos messages.... je trouve ça beau...

Est-ce parce que nous sommes généalogistes que nous avons ce "feeling" vis à vis de nos ancêtres et des gens en général ? ou bien ne sommes nous simplement que des êtres humains ?

Tahiti a écrit:Merci Eric, je ne suis pas seul !.... quoi qu'il en soit, j'ai réussi à en récupérer un et ça marche bien.. je ne sais pas si cela est encore commercialisé (?)

Dans les habitudes, j'ai aussi oublié la pincé de sel dans le café quand ce n'est pas la Chicoré, la cuillère à café de Calva dans les biberons (c'etait déjà plus vieux en Normandie) pour tuer les "verres" et stériliser le biberon ... la bouilloire toujours au chaud sur le "poil"..... c'est marrant à force d'en parler les souvenirs remontent tous seul.. et je ne vous parle pas du lapin au vin blanc et maison de ma grand-mère (oui ceux du fond du jardin !)

Une soucoupe de tasse a café ça marche aussi dans le lait :lol!:

tamisoles33 a écrit:c'est vrai que les souvenirs reviennent:la daube ou autre sauce qui cuisait 2 ou 3 jours sur le bord de la cuisinière à bois avant qu'on la mange

Pour la Daube utiliser de la joue de bœuf, un morceaux de coin de jambon de pays dans la sauce, une ou deux cuillères à café de chocolat amer, faire brunir la farine au four avant de singer les morceaux de viandes et surtout , surtout du bon vin Margnat village et autres bouteilles plastiques à déconseiller. On peut aussi flamber les morceaux de viande à l'Armagnac.

Bon appétit.

Te souviens-tu du tablier de ta grand-mère ?

Non, alors la suite est en bas !!

Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau; il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs,
les poussins à réanimer, et parfois les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.

Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides; et quand le temps était frais, Grand’mère s'en emmitouflait les bras.

Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes.

Après que les petits pois aient été récoltés venait le tour des choux.

En fin de saison il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.

Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière.

A l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.

Grand’mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour décongeler.

Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.

Grand’mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine
sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse,
tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour décongeler. (sic : Jacqueline)

Voilà bien posé, bien présenté, le problème de notre génération actuelle.
On ne veux plus avoir le temps de faire les choses alors on choisit la facilité.
Monsieur Progrès, que nous as-tu apporté ?

Un ordinateur et notre Forum pour en parler Didier ...

Oui c'est pour cela que j'ai aussi ouvert ce "fil" trop de bonnes valeurs se perdent avec le temps... et les gens toujours pressé, tous le monde court... et il y a 11 ans, j'ai dit stop je part de la région parisienne, retour à mes sources..

Cela dit, je n'avais pas trop le choix non plus , mais bon, la qualité de vie est bien mieux maintenant (surtout pour les enfants) et en Sarthe c'est l'un des départements les moins cher de France (ce n'est pas moi et mon côté chauvin qui le dit !) ...

...A noter que je n'ai rien contre Paris et sa banlieue, ma femme y est native et j'y est vécus de annéesssss mais c'est toujours eux d'abord, y compris pour les programmes télé pour les enfants, ça commence quand Paris est en Vacances... Désolé, je m'éloigne du sujet.. mais ça me "gave grave" ...

Quoi qu'il en soit, trop de stresses et pas assez le temps de "vivre"... et je ne sais pas si c'est la généalogie et ses 'à côtés' ou si c'est le fait d'avoir vécu à l'étranger pendant toutes mon enfance (jusqu'à 15ans) mais j'ai souvent l'impression d'être parfois un extra terrestre... surtout quand je parle de ce qui ce dit sur ce fil ou simplement de généalogie..

Arrrrr, voila que je me laisse encore allez, désolé... c'est bien Tahiti tous craché ça !..

Didier a écrit:Grand’mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine
sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse,
tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour décongeler. (sic : Jacqueline)

Voilà bien posé, bien présenté, le problème de notre génération actuelle.
On ne veux plus avoir le temps de faire les choses alors on choisit la facilité.
Monsieur Progrès, que nous as-tu apporté ?

Je ne suis pas d'accord avec toi, Il y a la facilité évidement mais bien souvent dans le couple les deux travaille.
Ce qui n'était pas le cas simplement quarante ans en arrière. L'age de ma fille ainée.

J'ai dans mon entourage plusieurs couple qui reviennent à une cuisine plus traditionnelle avec l'arrivée de produits BIO.

Y a de l'espoir.

Une bonne daube mitonnée sur le bord du poêle ...miam miam (je fais OK sur ma plaque à induction)
Des mojettes cuites des heures dans un pot de terre au bord de la braise de cheminée .... (je fais aussi, à la cheminée cette fois)
et puis ... quoi d'autre

Mais ce texte sur le tablier de grand-mère est un texte reçu il y a plusieurs mois par internet (et oui le progrès) et pour moi il m'a rappelé une tante de mon père chez qui j'allais en vacances et que je considère comme ma grand-mère.
Elle élevait des lapins et les tuait et les cuisinait. Pour moi c'est le souvenir de la voir faire (même si j'aimai pas la voir tuer). Mais je la voyais dépouiller le lapin dont elle avait accroché les pattes arrières au grillage de la porte du jardin.
Puis la peau de lapin mise à l'envers sur une fourche de noisetier qu'elle revendait au marchand de peaux de lapin, chiffons et autres.
Il n'y avait pas de petits profits.

C'était aller ramasser l'herbe pour les lapins avec la "chignolle" : charette à grandes roues de vélo que l'on pouvait atteler à un vélo, mais que JE tirai à la main toute fière et au retours je poussai pour aider ma tante.

C'était le lait à la ferme que j'allais chercher tout tiède huste à la fin de la traite et que je ramenai (je n'avais qu'à traverser la rue) et que nous mangions en "trempée au lait".

Bref, c'est mon enfance qui me revient en tsunami :10:
Merci Tahiti. En tous cas tu as bien raison avec la province et Paris. Si je n'avais pas mes enfants ici, je partirai aussi.

"Je ne suis pas d'accord avec toi, Il y a la facilité évidement mais bien souvent dans le couple les deux travaille.
Ce qui n'était pas le cas simplement quarante ans en arrière. L'age de ma fille ainée. "

Ok ok, chez moi aussi on travaille tous les deux. Cela ne nous empêche pas de préparer quelques petits plats mitonnés que l'on fait réchauffer tout doucement. Et que les enfants peuvent réchauffer tous seuls si les parents ne sont pas là pour cause d'overdose de boulot !
Pas belle la vie ?
PS : Je sais faire à manger. Et j'aime.
Amitiés

Didier a écrit:
PS : Je sais faire à manger. Et j'aime.

Quelle chance pour ton épouse. Mon mari sait tout juste ouvrir une boite de conserve, mais surtout pas se faire cuire un oeuf. Et pourtant il aime les bons plats. :albino:

40 ans de métier, ça laisse des traces...

Didier a écrit:40 ans de métier, ça laisse des traces...

Ah oui ... et là vaut mieux que tu aimes

Oui, j'aime mon métier, j'aime ma famille, j'aime les gens.
Alors, suis-je extra-terrestre ?

Alors nous sommes plusieurs extra-terrestre

Une extra-terrestre qui n'utilisait pas les allumettes.

Ma grand mère maternelle (la doyenne de mes 19654 personnes de notre généalogie) nous faisait faire des "fibules".
Vous savez ! ces petites languettes de papier pliés dans le sens de la longueur (environ 20 cm de long et 2 cm de large) que l'on découpait dans des journaux et que l'on rangeait dans un gros pot de terre sur la cuisinière à bois.
Ils servaient à rallumer le feu de bois de la cuisinière ou à allumer le gaz que mon grand père avait installer un peu plus tard sur la même cuisinière.
J'aimais bien faire des "fibules" lorsque je revenait de l'école. Il y avait parfois un bonbon ou un bon fruit qui nous remerciait de notre petite contribution.

Les fibules ont disparues lorsque papy transforma en tout gaz la vieille cuisinière.
Mais nous avions grandis.
Je ne me souviens pas avoir vu ces petits papiers dans un autre foyer que celui de mes grand-parents.

Connaissiez vous quelqu'un qui les utilisaient ?

dckm a écrit:
"Vous savez ! ces petites languettes de papier pliés dans le sens de la longueur (environ 20 cm de long et 2 cm de large) que l'on découpait dans des journaux et que l'on rangeait dans un gros pot de terre sur la cuisinière à bois."

Je me souviens de ça chez mes grands-parents à Conches (77) dans les années 60 et même 58. Je ne me souviens pas du terme "fibule" ; j'interrogerai ma mère dont les souvenirs sont précis et précieux.

Comme il fait froid (en Sarthe) j'ai mis des chaussettes chaude, et je me suis rappelé que ma grand-mère avait une sorte d'œuf qu'elle glissé dans cette dernière et qui lui servait a repriser le petits trous sans ce faire mal...

Bonjour
Je viens de tomber sur ce fil. Que de souvenirs il réveille en moi, mais c'était pas chez ma grand-mère (je n'ai pas eu la chance de garder mes grands-parents au-delé de mes 5 ans), mais en France, en Haute-Savoir chez une cousine de ma mère.

• Le souvenir le plus fort est la montée au chalet en hiver. La route n'était pas ouverte à cette époque et on arrivait jusqu'à un endroitr où il y avait un panneau publicitaire pour l'hôtel du Grizzly (ça mettait en condition) où on laissait la voiture devant un mur de neige qui pouvait atteindre les deux mètres.
  Les "gens de là-haut" avaient récupéré (acheté) une ancienne chenillette de l'armée et on y embarquait avec armes et bagages. Dans les passages délicats, l'un des gras du coin se couchait sur le capot de la chenillette et guidait le conducteur "à droite, vas-y doucement, un peu à gauche, c'est bon.." et cahin caha, on arrivait sur le plateau.
  Cet endroit , c'est le Praz-de-Lys, aujourd'hui station de ski dont la route est ouverte tout l'hiver.
  L'été on y voyait des charrues hippomobiles et des curés en robe.
  
  
• L'anti lait-au-feu, j'ai connu et aussi la "peau sur le lait" qui me donnait des nausées rien qu'à l'idée de la retrouver dans mon bol de cacao.
  
• Les bains dans la bassine, j'en ai eu une variante dans l'abreuvoir à vaches qui était devant le chalet. Il servait aussi de terrain de jeux aquatiques.
  
  
• Le lit avec un matelas tellement creusé qu'il me fallait presqu'une corde pour en ressortir
  
• Les pierres chauffés aussi, j'ai connu dans le même chalet en hiver, il faissait des fois en-dessous de zéro au petit matin.
  
• L'oeuf à repriser de la grand-mère de Tahiti, y'en a encore un chez ma mère.
  
• etc...
  

Dès que j'avais deux jours de vacances j'allais les passer chez ma grand-mère à la campagne.

Quels merveilleux souvenirs!

Je me souviens aussi des dures journées d'été aux champs avec, pour nous désaltérer, une bouteille remplie d'eau (plus ou moins fraîche) mais comprenant un petit fond de vinaigre.

Par contre l'hiver il y avait les soirées de belotte ou de rami avec les voisins, avec des paniers "d'oreillettes" que nous appelons "merveilles" en Provence, accompagnées de vin blanc.