Des généalogistes de plus en plus jeunes.

Article du Figaro sur la généalogie et les collégiens. Trouvé par "Le Généafil" http://pipes.yahoo.com/pipes/pipe.info?_id=c95b6061d31034ba901034bcef685aaf
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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/09/24/01016-20100924ARTFIG00619-de-plus-en-plus-de-collegiens-s-interessent-a-la-genealogie.php

De plus en plus de collégiens s'intéressent à la généalogie


À 16 ans, Marlène connaît déjà l'état civil de chacun de ces ancêtres depuis le XIXe siècle. Généalogiste en herbe, elle est partie à la découverte de son histoire familiale dans le cadre d'un atelier proposé au collège, chaque vendredi à midi. «J'ai commencé mes recherches en sixième. Aujourd'hui, je sais où ont vécu mes arrière-arrière-grands-parents. Je connais la date de leur naissance et celle de leur mort. Je peux imaginer à quoi ressemblait leur vie», s'enthousiasme l'adolescente.

Comme elle, un public de plus en plus jeune entreprend aujourd'hui des démarches généalogiques. Selon un sondage récent, 64 % des Français âgés de 16 à 24 ans ont déjà fait des recherches à partir de leur nom de famille. Leur objectif ? Mieux connaître leurs ancêtres ou, plus simplement, renouer avec des cousins éloignés. Avec Internet, la généalogie est devenue plus accessible. «Les archives départementales se sont aussi adaptées à ce public en proposant des ateliers spécifiques, plus encadrés», remarque Guillaume Roelly, président de l'association FranceGenWeb.

Ces dernières années, la généalogie s'est en outre invitée à l'école primaire, au collège et au lycée. «On fait de l'histoire, de la géographie, du françaiset même des maths en reconstituant l'arbre généalogique de sa famille», souligne Évelyne Duret, présidente deGénécole (*), une commission chargée de promouvoir cette discipline au sein des établissements scolaires.

Partout en France, des enseignants volontaires, souvent passionnés, proposent aujourd'hui cette activité à leurs élèves. Les recherches ont lieu en classe ou dans des ateliers dédiés, au moment de la pause déjeuner. Les premières séances sont consacrées à la mise en ordre de la composition familiale. Cousins, frères, oncles, grands-parents, belles-mères… « On se rend compte que la transmission familiale est faible, remarque Évelyne Duret. La plupart des enfants sont complètement perdus.» Une fois que chacun a trouvé sa place dans l'arbre généalogique, les élèves peuvent commencer à remonter le temps. Le but est de poser les jalons des quatre premières générations.

Selon Yannick Doladille, directeur d'une école primaire en Lorraine, «l'enfant se tourne alors vers ses parents pour en savoir plus. Cela permet de renouer le dialogue. Il arrive souvent qu'il découvre, à cette occasion, des histoires dont on ne parle plus - des morts ou des remariages».

Au travers de ce travail, les jeunes apprennent surtout à écrire des lettres pour faire leurs demandes d'actes. Ils situent leurs villes d'origine sur la carte de France et mettent en lumière des métiers longtemps disparus. «Enfin, ils s'approprient l'histoire, qui devient pour eux plus concrète et prend un autre sens, en lien avec les événements vécus par leurs ancêtres.»

* Génécole sera présente ce week-end au salon de la Fédération française de généalogie, à Paris.

LIRE AUSSI :

» La généalogie, nouvelle passion de la jeunesse




Cordialement
Claude Fiévet

http://clfievet.free.fr/
par Geneanet http://www.geneanet.org/contact.php3?source=traverso2
et aussi
http://www.planete-genealogie.fr/FievetClaude/

Bah 16 ans c'est tout de même pas très jeune, en tous cas pour un record...
La généalogie est un hobby comme un autre alors pourquoi trouver extraordinaire une jeune-fille qui s'y intéresse, tous les jeunes ne sont pas des abrutis qui se collent devant la TV 12 heures par jour et ne savent pas aligner trois mots, comme on veut trop souvent le faire croire...
Maintenant qu'on fasse des ateliers découverte voire plus en classe ou dans les activités parallèles dans le cadre scolaire c'est très bien.

Voici un article paru dans le Figaro sur la généalogie à l'école.

glurps un piti cafouillage dans la procédure

Nous avons donc la version papier et la version texte.... j'ai pris sur moi de faire la fusion des 2 !

La généalogie est enseignée au primaire au Québec, c'est la partie pratique de l'Histoire.

Hervé a écrit:La généalogie est enseignée au primaire au Québec, c'est la partie pratique de l'Histoire.

Marrant. J'étais ce matin à la médiathèque à la recherche de livres sur ma passion et j'ai hésité à emprunter un livre d'Evelyne DURET. J'avais justement lu au dos du livre qu'elle était présidente de Genecole.

Personnellement, je suis pour toutes les activités qui permettent de nouer un dialogue entre les différentes générations. Il y a un siècle, 3 voir 4 générations pouvaient cohabiter sous le même toit. Aujourd'hui, avec la mondialisation et la facilité des transports, des parents peuvent avoir leurs 3 enfants résidant dans trois pays (quand ce n'est pas trois continents) différents.
Si de plus en plus de personne s'adonnent à la généalogie, c'est bien que nous avons un besoin de retrouver certaines racines.

HO grand JIMBO toi parler avec beaucoup de sagesse.

Et en plus les couples se font et se défont pour un rien.
Donc besoin de repères

Mandra a écrit: La généalogie est un hobby comme un autre

ça je ne le pense pas, elle a une particularité dans sa transmission du savoir entre les générations, peu causantes qu'étaient nos parents (pour certains), grands parents et AR grands parents.

Mis à part les grandes familles (dans le sens noblesse du terme) un jeune enfant avait peu de chance de faire parler la grand mère ou le grand père sur l'histoire de sa vie.

De jeunes enfants ont découvert parfois de manière tragique en la vivant, l'histoire de leur vie, mais en ont-il pour cela éprouvé le besoin de communiquer là dessus, je n'en suis pas sur.

Travailler sur sa généalogie avec les moyens actuels et surtout ceux que j'espère venir, permet de découvrir une infime partie de son histoire, mais quand la transmission orale est perdue, alors il n'y a plus d'espoir aucun.

Les jeunes parents d'aujourd'hui, grâce à la généalogie et ses moyens, vont-ils avoir le courage de transmettre à leur descendance l'histoire de leur vie, je n'en suis toujours pas certain

Non, je ne pense pas que la généalogie soit un hobby comme un autre, c'est beaucoup plus sérieux, beaucoup plus important qu'un simple divertissement.

Moi qui à mon âge, aie eut la chance de connaitre 2 de mes arrières-grands-mères toutes deux ayant vécu entre 1870 et 1965.
Bien qu'étant jeune à cette époque 12-14 ans.
Il était très difficile de les faire parlé d'elle cette génération à connu 3 guerres .
70
14-18
39-45
pour le 1ére pas forcement directement.Je panse que ce fût une bonne raison pour qu'elles soient "taiseux" ou pour faire plaisir à notre Québécois "taiseuse".
Les seules informations que j'ai eut de l'une d'entre elle fut le récit de sa rencontre avec l'impératrice Eugénie femme de Napoléon III à Biarritz (mon AGM était Basque)
Toutes les autre informations me furent transmise par mes grands parents et parents.
Qui grâce à dieu furent plus bavard .

Michel

Je ne dis pas que la généalogie n'a pas d'autre utilité que d'être un hobby, Solo Juste que n'importe qui peut y trouver un loisir.
Maintenant, si on y trouve autre chose comme une porte ouverte vers l'histoire familiale voire la grande histoire c'est bien sûr un plus.

Je ne sais pas si les anciens étaient si taiseux que cela. Peut-être pour les hommes qui avaient vécu la boucherie de 14-18 (enfin pour certains) car la plupart avaient étés si retournés qu'ils occultaient une bonne partie de leur vie du coup. En fait cela dépendait des gens et du côté sombre de cette histoire sans doute également.

Mandra a écrit:

Je ne sais pas si les anciens étaient si taiseux que cela. Peut-être pour les hommes qui avaient vécu la boucherie de 14-18 (enfin pour certains) car la plupart avaient étés si retournés qu'ils occultaient une bonne partie de leur vie du coup. En fait cela dépendait des gens et du côté sombre de cette histoire sans doute également.

Sans aller aussi loin, mon beau-père, qui a passé 32 mois en Algérie, rechigne toujours à en parler. Mais quand on parle de boucherie, l'Homme est toujours le premier de la liste des horreurs.

Mandra a écrit: Je ne sais pas si les anciens étaient si taiseux que cela. Peut-être pour les hommes qui avaient vécu la boucherie de 14-18 (enfin pour certains) car la plupart avaient étés si retournés qu'ils occultaient une bonne partie de leur vie du coup.

D'accord mais il n'y avait pas que cela, les relations enfants parents ou Gd parents ont énormément changées depuis 60 ans et vont continuer à le faire... du moins je l'espère

La hiérarchie des âges quand j'étais môme, c'était pas de la fiction, il fallait respecter les anciens et aborder des sujets intimes concernant la famille était impensable

Je fais cette comparaison avec mes petits enfants qui abordent maintenant des sujets avec leurs parents .... ou leurs Gd parents, qui me laissent sur le cul

J'approuve bien sur totalement cette évolution, mais je me demande jusqu'où ça va pouvoir aller

Jimbo a écrit:

Mandra a écrit:

Je ne sais pas si les anciens étaient si taiseux que cela. Peut-être pour les hommes qui avaient vécu la boucherie de 14-18 (enfin pour certains) car la plupart avaient étés si retournés qu'ils occultaient une bonne partie de leur vie du coup. En fait cela dépendait des gens et du côté sombre de cette histoire sans doute également.

Sans aller aussi loin, mon beau-père, qui a passé 32 mois en Algérie, rechigne toujours à en parler. Mais quand on parle de boucherie, l'Homme est toujours le premier de la liste des horreurs.

J'ai aussi sa dans ma famille, c'est des héros, ils ont fait la guerre !!!

Et si j'ai le malheur de parler de syndicat et de la défense des travailleurs on voit tout de suite de quelle côté ils vote.

Tu peux allez où tu veux Solo Sinon je n'ai pas ressenti comme tu dis ce fossé des générations.. Bien sûr si une de mes grand-mères me disait de faire quelque chose, je le faisais mais le reste, cette distance dont tu parles, elle n'existait pas.
Maintenant cela évolue, ne serait-ce que parce que beaucoup de nos vieux vivants très agés, deviennent ce que l'on appelle "frontaux" et sont donc désinhibés, ils n'hésitent alors pas à raconter à leurs petits-enfants ou arrières-petits-enfants justement leurs anciennes histoires de fesses, il y a de quoi te laisser sur le c.. comme tu dis

Claude a écrit: J'ai aussi sa dans ma famille, c'est des héros, ils ont fait la guerre !!!

Dans une guerre il y a toujours des héros ....et des bourreaux, le plus dur est de savoir qui a fait quoi

Claude a écrit:

Jimbo a écrit:

Mandra a écrit:

Je ne sais pas si les anciens étaient si taiseux que cela. Peut-être pour les hommes qui avaient vécu la boucherie de 14-18 (enfin pour certains) car la plupart avaient étés si retournés qu'ils occultaient une bonne partie de leur vie du coup. En fait cela dépendait des gens et du côté sombre de cette histoire sans doute également.

Sans aller aussi loin, mon beau-père, qui a passé 32 mois en Algérie, rechigne toujours à en parler. Mais quand on parle de boucherie, l'Homme est toujours le premier de la liste des horreurs.

J'ai aussi sa dans ma famille, c'est des héros, ils ont fait la guerre !!!

Et si j'ai le malheur de parler de syndicat et de la défense des travailleurs on voit tout de suite de quelle côté ils vote.

Et moi, quand mon fils parle de cela avec moi, il sais tout de suite pour qui je vote. Il est Pompier pro, et délégué du personnel
Pas de problèmes, que du bonheur, mais il ne m'aide pas beaucoup pour la saisie des ancêtres

La boucherie c'est de voir ses potes se faire hacher menu pour rien, juste pour prendre 2 mètres de terrain qu'on perdra 2 heures après et d'être obligé de laisser crever un copain qui demande de l'aide à 3 mètres de soi parce qu'aller tenter de le secourir c'est aller à tous les coups à la mort sans aucun espoir de le sauver. Là il n'est pas question de martyres ou de bourreaux.
Pourtant ce paramètre existe bel et bien. Les héros auront toujours plus tendance à parler que les bourreaux c'est évident, quoi que...

Mandra a écrit: nos vieux vivants très agés, deviennent ce que l'on appelle "frontaux" et sont donc désinhibés, ils n'hésitent alors pas à raconter à leurs petits-enfants ou arrières-petits-enfants justement leurs anciennes histoires de fesses,

C'était pas véritablement le style de ma grand-mère paternelle

.
En terme de générations ou d'époque
Il vaut mieux raisonner en moyenne que sur des cas particuliers.

Parler de soi n'a jamais été facile pour personne. Regarder les difficultés que nous avons lors d'un entretient d'embauche......
Hein cela ne vous rappelle pas que des bons souvenirs.
Et combien de fois nous nous ouvrons plus facilement devant des amis que devant la famille............

Un entretien d'embauche se fait devant un inconnu et il y a des pépettes au bouts qui vont ou non dans ta poche.
Maintenant c'est vrai que ma famille était sans doute libérale pourtant de mon coté Normand où ils n'osaient pas parler à un enfant d'une femme enceinte ou montrer une cheville, l'histoire de la famille n'était pas tue du tout, juste les histoires de fesses illicites restaient sous silence et encore certaines étaient dites... sous le manteau . Comme quoi il peut y avoir plusieurs niveaux.

Moralité MANDRA

Le cul et les sous c'est qui fait avancé le monde.

cylamber a écrit:

Et moi, quand mon fils parle de cela avec moi, il sais tout de suite pour qui je vote. Il est Pompier pro, et délégué du personnel
Pas de problèmes, que du bonheur, mais il ne m'aide pas beaucoup pour la saisie des ancêtres

Tu as beaucoup de chances, j'ai eu trois filles, tu imagine la coalitions

Mandra a écrit:Tu peux allez où tu veux Solo Sinon je n'ai pas ressenti comme tu dis ce fossé des générations.. Bien sûr si une de mes grand-mères me disait de faire quelque chose, je le faisais mais le reste, cette distance dont tu parles, elle n'existait pas.
Maintenant cela évolue, ne serait-ce que parce que beaucoup de nos vieux vivants très agés, deviennent ce que l'on appelle "frontaux" et sont donc désinhibés, ils n'hésitent alors pas à raconter à leurs petits-enfants ou arrières-petits-enfants justement leurs anciennes histoires de fesses, il y a de quoi te laisser sur le c.. comme tu dis

Nos grands parents et parents ont fait la guerre et ne voulaient pas en parler. Nous on n'a rien fait mais on veut bien témoigner.

Bonsoir
Moi, ce n'est pas l'age, encore que si j'avais eu le temps et les moyens, je l'aurais fait. Mon problème, quand j'ai commencé était un jeu, et quand je me suis pris au jeu, je me suis aperçu que je ne connaissait pas le vrai nom et la date de naissance de ma mère sauf je jour de mon mariage. J'ai eu la chance de trouver le livret de mes parents pour avoir toute la fratrie (14 enfants) et c'est très bien car je ne serais pas la a vous le dire.
Aujourd'hui, je connais entre guillemets des cousins que je n'imaginais pas et j'en fais part a mes enfants et demain petits enfants. Je ne voudrais pas que l'on dise que j'étais muet.
Alors, en conclusion, dire ou ne pas dire, la n'est pas la question. Faire savoir a qui le veut, c'est vital. Au moins là, on ne dira pas de mal de nous quand on sera dans une boite. Et puis après, que sera la suite.
C'est mon choix et je le revendique.
Bonne soirée.

Claude a écrit:Tu as beaucoup de chances, j'ai eu trois filles, tu imagine la coalitions

Je connais personnellement des cadres Sapeurs-Pompiers féminins et je te prie de croire que ce sont pas les plus "douces" et certainement pas les moins compétentes