lepicadurien a écrit: Jimbo a écrit:Je pense que la généalogie peut être une drogue, mais une bonne drogue. Je m'explique.
Hors de détruire la santé, une drogue a comme effet pervers de désociabiliser le "drogué". Or, la généalogie a plutôt tendance à faire rencontrer du monde, a discuter avec les membres de sa famille, finalement à nous sociabiliser encore plus.
L'addiction a la généalogie est très perverse, c'est vrai que l'on va vers l'autre, mais tant que l'on a du grain à moudre devant son ordinateur pour faire avancer sa généalogie, si on ne fait pas attention, on peut laisser derrière sois sa famille. On oublie l'épouse, les enfants qui voudraient bien que l'on s'interresse à eux (qui eux n'aiment pas la généalogie), mais pris par sa passion, on se couche à plus d'heures, on passe ses loisirs dans les archives, les mairies, etc.. alors là, engrenage, c'est foutu.
Là, la sanction va tomber, si on ne réagit pas très vite...
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une épouse ou des enfants compréhensifs. C'est chouette la généalogie à deux, mais rare. Il faut pas oublier le jardin, le sport avec les enfants, les sorties avec son épouse en amoureux, que sais-je encore ?
C'est aussi pervers que l'addiction aux jeux de nos ados...
Cette fois ci sans plaisanter. Oui, l'addiction à une passion peut engendrer des troubles familiaux. Il ne s'agit pas seulement de la généalogie. Celui qui passe son temps à regarder PSG ou autre à la télé, qui achète des gadgets aux couleurs de son club favori, qui achète des billets hors-de-prix etc etc... est-ce que ce personnage a un relationnel satisfaisant avec son entourage ?
Pour moi, la généalogie est une passion -mais pas une drogue- et il m'appartient non pas de la partager avec ceux qui ne sont pas intéressé, mais de faire comprendre qu'il s'agit d'une facette de moi-même et que j'ai besoin de cette facette pour vivre.
Si la généalogie était une drogue, comment expliquer que je puisse rester plusieurs jours sans m'y intéresser (sauf à y penser). Si c'était une drogue, comment réagirais-je en cas de manque ?
La généalogie ne touche qu'une infime partie de la population et reste dans l'esprit de la majorité des gens que la recherche d'ancêtres nobles.
La réponse classique quand on dit que l'on fait de la généalogie :
"t'es arrivé en quelle année ?" Et quand on parle de paléographie, de Charlemagne, on passe pour un "original" aux yeux de beaucoup, voire d'un "doux-rêveur".
Donc, pour terminer ce commentaire, je dirais qu'il faut bien présenter sa passion à sa famille et ne pas laisser ladicte passion nous manger la vie.
On a la possibilité de dire à sa famille : Trois fois par semaine, à telle heure, je fais un tennis ou je vais m'entraîner à tel ou tel sport et ça, tout le monde est d'accord.
On n'aurait pas le droit de dire : trois fois par semaine, de telle à telle heure, je fais de la généalogie ?
C'est juste une manière de présenter les choses, mais l'important, c'est d'en parler en famille, d'expliquer ce qu'on fait, pourquoi, et comme dit un des membres de ce forum :
connaître le passé pour comprendre le présent et appréhender l'avenir. La généalogie c'est moins cher qu'un psy. (pour les cas extrêmes).
Ma chère épouse admet la généalogie, même si elle trouve ça ridicule, et moi j'admets qu'elle achète des revues people (je trouve ça nul) mais c'est mon opinion et elle n'engage que moi, et tout ceci n'est que de la tolérance. E tutto va bene.
L'être humain, cet individu unique à des milliards d'exemplaires. (je ne sais plus qui a dit ça).