A défaut de l'acte de mariage, m'en contenterai...

Bonjour,

Confinement l'impose.... alors quête de "nos actes manqués"....

Petite particularité (peu fréquente pour ma part) que je rencontre sur une des communes limitrophes à la mienne...







► C'est l'acte de mariage que je recherchais !!! et ne l'ai pas trouvé sur cette commune (Plouhinec), pourtant celle de l'épouse !!!! Alors je regarde sur ma commune (Riantec), rien fin 1690 et ...... "Flute", l'année 1691 est en lacune totale pour les deux registres (dernière des très rares années en lacune, pas d'chance...)...

Originalité dans cette commune (Plouhinec), dans les registres à cette période, partout sont inscrits les bans qui représentent pas loin de la moitié de la totalité des actes..... Quelques décennies plus tard, les bans disparaîssent, mais sont remplacés par les actes de fiançailles systématiquement transcrits. Le Curé trouvait-il les journées trop longues pour s'occuper de la sorte ?

Je ne retrouve pas cette retranscription dans les autres communes environnantes...

Et vous, rencontrez-vous cette particularité ?

Bonjour Pascal,

Il m'est arrivé de trouver des promesses de mariage mais leurs retranscriptions restent anecdotiques.

Je n'ai jamais vu de curé qui le notait d'une façon systématique comme dans ton exemple.

On peut par ailleurs se demander la forme de leur publication en général ?
Je penche pour une publication orale de la part du curé lors des messes précédents le mariage.

La révolution n'a pas aboli ce principe et cette publication qui se fait à la mairie est obligatoire.

JFS a écrit:Bonjour Pascal,

...... La révolution n'a pas aboli ce principe et cette publication qui se fait à la mairie est obligatoire.

Oui et elle reste obligatoire, mais même après la révolution, elle reste comme avant juste mentionnée dans les actes de mariages, mais n'en ai toujours pas trouvé copie......

Personnellement, n'avais jamais rencontré jusqu'alors la mention systématique des bans sur des registres B.M.S., et nous sommes dans les années 1690 !!!!

D'où mon partage sur ce forum de cette particularité que je trouve originale...

Petite précision sur ma mention des bans notifiés sur mes actes :

Réponse reçue sur un autre forum d'échange de la part d'un interlocuteur :

«...C'est en 1727 que l'évêque de Cornouaille a mandé que les curés écrivent les fiançailles et les trois bannies avant mariage; certains curés le faisaient déjà avant (Chateauneuf du Faou, bans notés dès les années 1690), mais ça ne s'est généralisé vraiment en Cornouaille qu'au cours des années 1730. Le Vannetais ni l'évêché de St Brieuc n'avaient cette obligation et l'évêché de Nantes note les fiançailles à partir des années 1740 (mais les bans à Savenay dès les années 1690 également)...»


Mon "Curé" venait peut-être de Cornouoaille alors !!!!! 


Peut-être encore une particularité en Bretagne (Rhôôô, toujours et encore la Bretagne d'après les dires de certains !!!)...... Nantes avant était bretonne !!!!! 


Alors j'en rappelle aux "non-bretons"........ Avez-vous rencontré cela ??????????

mais même après la révolution, elle reste comme avant juste mentionnée dans les actes de mariages, mais n'en ai toujours pas trouvé copie......

En voici une, à Poix-de-Picardie dans la Somme en 1851.



Cette publication écrite n'est pas systématique. Alors pourquoi pour certains et pas pour d'autres ?

Il y a eu "tempête" la première fois de la publication ??????? Alors perdant les feuilles mal scotchées à la porte, ils ont dû refaire des promesse de mariage et à nouveau publiées ?????


  Rrrrrrrrrrrr, confiné, alors cherche des moyens de sourire !!!!!!!!!!

Pour les mariages de mes ancêtres - vraiment vieux - il est d'abord question des fiançailles (généralement sur le parvis de l'église) puis des 3 bannies, aux dates ad hoc....reprises dans l'acte.

Ca c'est quand j'ai de la chance, quand l'acte est visible et dans le Finistère c'est une fois sur quatre.

Monique

En fin de compte, peut-être pas si rare que cela ces publications...


► Sur un peu plus de 5000 actes relevés actuellement, je n'avais jamais rencontré cela. Ces actes proviennent à plus de 80% sur trois ou quatre communes, qui elles ne le faisaient pas.
Mais encore aujourd'hui, sur une commune à 20 Km de la mienne, vois qu'ils notaient systématiquement la publication du 3ème ban (que celui-là). Nous sommes en 1764. J'y ai trouvé un avantage, plus loin, l'acte de mariage n'est pas filiatif, par contre les bans oui.