Gag, faut bien sourire avec Heredis !!!!!

Bon, je me mets sur le sous-dossier "Presque rien sur presque tout" !!!!!!! 

Ben oui, il est 23h50, ai travaillé pas mal sur mes tables papier, et..................... m'ennuie avant de dormir !!!!!! 

Bon sérieux, Heredis m'amuse parfois, regardez :


► Bon, fenêtre standard quand on a fait une saisie d'après un acte (je sais, tout le monde ne l'utilise pas, moi oui !!!!). Là, on en est à la fin, quand on désigne les signataires..... Ici, c'est un acte de baptême.
Est ce que le papa sait signer ? Et la maman ? (bon généralement, elle sort de "couche", pense pas qu'elle soit présente !!!!! ). Et le parrain ? Et la marraine ? Et l'Officiant religieux ? (lui par contre, ayant rédigé l'acte, la question ne se pose pas !!!!!!)...........;
Mais Heredis nous demande bien si l'enfant qui vient de naître sait signer ????????? Euh, et vous ? Vous répondez quoi ?????? 

J'adore !!!!!! 

Bref, il faut penser aux programmeurs, c'est anecdotique !!!!!!!!

bonjour,
il est vrai que la saisie des actes a besoin de modifications.
exemple : parfois on n'a pas trouvé le décès d'un des parents et il serait agréable qu'il soit ajouté dans la saisie des actes que l'on a fait précédemment.
et il existe d'autres exemples.

Dans le cas présent cité je répondrait
l'enfant ?
pére
et mére

selon l'acte de mariage

parain / maraine
ils sont parfois présent , sinon il est vrai que ....

bonne journée

Il existe des baptêmes d'adultes...

je n'en n'ai pas encore rencontré dans mes recherches, cela dit j'en serait surprise le cathéchisme pour adulte avec baptême est récent.

maelilou a écrit:Il existe des baptêmes d'adultes...

Bonjour,

Voilà, ça, c'est pas bête !!!!! Faut bien penser à nos contemporains !!!!

Bon, il était tard hier soir, j'avais envie de "m'amuser"...... 

Bonjour,

mon fils a été baptisé à l'age de 26 ans, en Belgique on est pas mariés à l’église si pas de baptêmes.
J'ai un autre cas pour un enfant baptisé à 6 ans, sans autre explication.

Bonne journée, Fred.

A l'inverse... Je connais deux personnes qui ont demandé d'être radié des registres de baptême et donc de l'église, arguant du fait (et c'est quand même vrai) qu'ils avaient été baptisés alors qu'ils n'étaient pas en mesure de donner leur assentiment.

La lettre de réponse de l’évêché pour l'un mériterait d'être éditée !
Mais je ne peux me permettre de la faire ici...
Au moins il ne risquait plus l'excommunication !

Dans la iste des baptêmes, vous en oubliez un, très important quand même pour les catholiques, c'est le baptême d'urgence, l'ondoiement.

J'en ai a peu près une cinquante parmi les enfants en bas âges de ma généalogie.

Mais peut-être était ce pas pratiqué partout, car il pouvait être pratiqué par n'importe quel paroissien quand l’enfant était en danger de mort imminente.

Il était peut-être pas non plus noté par les religieux sur l'acte de naissance-Décès si ce n'est eux qui l'avait effectué.

Souvent, c'était la sage femme ou l'accoucheuse qui le pratiquait

j'en possède également.

c'est effectivement un problème car j'ai trouvé un ou 2 cas où l'enfant n'est pas décédé

c'est au final un acte difficile à interpréter

L'ondoiement était pratiqué partout.
Effectivement c'était souvent la sage-femme qui le pratiquait.
C'est d'ailleurs pour cela qu'on les choisissait. Elles devaient être bonne chrétienne avant d'être bonne gynécologue et accoucheuse.

Mais le curé se réservait souvent le droit de confirmer le baptême, ne faisant qu'une confiance limitée aux matrones (autre nom)

L'ondoiement, et donc le baptême posa d'ailleurs quelques cas de conscience à l'église. En effet, le moindre souffle, la moindre impression de vie était l'occasion de baptiser en catastrophe l'enfant, tant pour le repos de son âme que pour celui des malheureux parents. En fait on trichait un peu...
Au point que l'église s'empara du problème et demanda qu'on y prenne garde.

Lepicadurien a écrit:Dans la iste des baptêmes, vous en oubliez un, très important quand même pour les catholiques, c'est le baptême d'urgence, l'ondoiement.

J'en ai a peu près une cinquante parmi les enfants en bas âges de ma généalogie.

Mais peut-être était ce pas pratiqué partout, car il pouvait être pratiqué par n'importe quel paroissien quand l’enfant était en danger de mort imminente.

Il était peut-être pas non plus noté par les religieux sur l'acte de naissance-Décès si ce n'est eux qui l'avait effectué.

Souvent, c'était la sage femme ou l'accoucheuse qui le pratiquait

Par chez moi (Morbihan Sud), l'ondoiement n'était pas rare et en effet, souvent la sage-femme qui le faisait.
Déjà pour des cas classiques d'enfants peu vivaces à la naissance, mais de plus, sur un des villages de ma commune, où il fallait plusieurs heures pour aller jusqu'à l'église. D'abord la chaloupe sur 100 mètres (c'est une presqu'île), puis une bonne heure de charette pour arriver au Bourg.....


► Tout un périple !!!!!! Une fois débarqué de la Chaloupe, fallait trouver une charette de libre !!!!   Mais entre pêcheurs, on s'entraident...
Du coup, parfois, quand il manque un acte dans les registres, on a l'habitude d'aller voir au Port-Louis à côté, c'était fréquent qu'ils aillent y faire leurs déclarations. Plus près !!!!! Pas besoin de la charette 

Tout un périple !!!!!! dis-tu ?

Certes et on peut franchement se demander combien d'enfants, embarqués "au saut de l'utérus", seraient restés vivants sans cette épreuve du baptême !

Mais il est difficile de juger à l'aune de nos certitudes, la peur de nos ancêtres devant une mort sans baptême.
Les âmes des petits défunts allaient se baguenauder dans les limbes... Et pour l'éternité.
Donc mort pour mort... Autant que ce soit en odeur de sainteté.

L'ondoiement existe toujours, je pense.
Dans les actes de mes ancêtres, morts à la naissance, il est bien spécifié qui ondoie : sage femme, ou grand père ou grand mère le plus souvent.
Ceux qui arrivent morts nés ne peuvent être baptisés et de ce fait pas de prénom, juste un ?

Monique

Bonjour,

L'ondoiement était souvent donné pour avoir un prénom et une place à l'intérieur du cimetière.
Dans le sud de la Belgique, source de mon coté maternel, il existait 2 cimetière, un pour les personnes baptisées et l'autre à l’extérieur de l'enceinte pour les morts né(es) et les personnes inconnues du village.
On pouvait encore trouver ces cimetières jusque début de la première guerre 14-18, maintenant ils sont regroupés mais il reste souvent une fosse commune.

Bonne journée, Fred.

Comme quoi, rien ne change dans ce bas monde, la ségrégation est partout :

Entre le blanc et le noir,
Entre le riche et le pauvre
Etc..

Et même devant la mort, la tombe et la fosse commune, un nom sur la tombe et pas de patronyme, ni prénom, ni date pour l'indigent de la fosse commune.

Aujourd'hui, la fosse commune existe encore pour les indigents, les sans ronds, ainsi que le jardin du souvenir ou l'arbre souvenir pour les cendres des personnes incinérées, donc aisées.

Nul n'est égal devant la mort depuis la nuit des temps et cela ne choque personne !

Pas de grévistes CGT ici, ni de gilets jaunes, le ridicule ne tue plus.... Heureusement.

Lepicadurien

L'ondoiement, à l'époque, consistait souvent en un peu d'eau et un  signe de croix (quelquefois sans même donner de prénom). Le plus important était qu'il est reçu le baptême pour pouvoir "monter au ciel" et être enterré dans le cimetière qui était une terre consacrée et ne recevait que les baptisés.

Mais il devait être ensuite complété, si le nouveau-né n'était pas mort, par une cérémonie à l'église qui pouvait avoir lieu plus tard.

Quelquefois un enfant était ondoyé sans être en danger de mort, parce que son baptême ne pouvait pas avoir lieu que quelques semaines ou quelques mois plus tard par suite de l'absence du parrain ou de la marraine. Je vous laisse deviner qui pouvait bien utiliser cette pratique...

Codialement
Flamm Du

Flamm Du a écrit:
Mais il devait être ensuite complété, si le nouveau-né n'était pas mort, par une cérémonie à l'église qui pouvait avoir lieu plus tard.

Non, pas du tout.
D'ailleurs s'il était obligatoire de faire le baptême ensuite, alors l'ondoiement n'aurait eu aucune valeur et n'aurait pas assuré le salut de l'âme de l'enfant, surtout en cas de mort.

La baptême fait après, c'est juste pour le folklore, la réunion de famille...et les finances du prêtre.
A mon avis, c'est surtout ce dernier point qui incitait l’Église à réserver l'ondoiement aux cas extrêmes. Enfin, ça et parce que sans le baptême à l'église combien de naissances n'auraient pas été portées sur les registres (rappelons-le, ce n'était pas la naissance en tant que telle qui était déclarée...).