Rédaction des actes sur la MINUTE

Bonjour,

Sur tous mes actes relevés sur les Registres B.M.S. et N.M.D. de mes AD 56, n'étais jamais "tombé" sur celui de LA MINUTE...


Il est normal je pense d'y trouver une rédaction plus appliquée, quoique ça peut venir aussi du "soin" naturel du Recteur en question..........

Lien vers la page en question

Voilà, juste le petit partage du jour....

bonjour

je ne suis pas surpris, je pense que j'ai été confronté dans différents registres que ce soit en Pays de Loire, en Aquitaine en Lorraine, ou dans le Limousin à cette appellation.

Ce mot etait très usité dans les actes officiels.

J'ai été cherché les quelques significations de ce mot minute.

Je vous partage ce que j'ai trouvé comme significations

MINUTE
XIVe siècle. Emprunté du latin médiéval minuta, « note, brouillon (pour lequel on utilisait une petite écriture) ».

☆1. Ancien. Écriture fine et menue, ensemble de petits caractères dont on usait notamment pour la rédaction des actes publics. Écrire en minute.

☆2. DROIT. Original d'un acte authentique dont le dépositaire (officier public ou secrétariat-greffe d'une juridiction) ne peut se dessaisir, et dont il ne peut être délivré que des expéditions (ou copies) ou des extraits. Minute d'un acte notarié, ou minute notariale. Acte en minute, par opposition à Acte en brevet. Minute d'un acte de l'état civil. La minute d'un acte de vente. La minute d'un arrêt. Par ext. La minute d'un rapport d'expert.

☆3. Premier état de la composition d'une lettre, d'une dépêche, avant la rédaction de l'original. Ne s'emploie plus guère que dans Minutes diplomatiques, pour désigner la première rédaction d'actes diplomatiques, qui n'ont pas reçu de signes de validation.

Bonne journée

Patrick

Bonjour

J'ai déjà vu sur certains registres de Charente-Maritime, je ne m'y suis pas attardé, car pas concerné par des actes en recherches.

Je suis admiratif devant la tenue et l'écriture des actes de tes registres de recherches, tu as vraiment beaucoup de bol. Actuellement, je me risque à la recherche et lecture d'acte en Nouvelle-Calédonie, c'est sportif.

Benaize49 a écrit:Bonjour

J'ai déjà vu sur certains registres de Charente-Maritime, je ne m'y suis pas attardé, car pas concerné par des actes en recherches.

Dans beaucoup de mes actes prélevés, ai souvent vu la mention à la fin de l'acte : "Signé en la Minute"....
Souvent, il s'agissait de la signature d'un présent (Père, Témoin, ou autre...)
Sachant que les registres étaient rédigés en double, ai toujours pensé (et continue à le croire) qu'il s'agissait du registre envoyé au Diocèse pour ARCHIVES......
Par contre, tel dit au début de mon post, jamais n'étais "tombé" sur une "MINUTE" !!!!
Note également pour "Kangourou", qui a répondu à ce post....

Je suis admiratif devant la tenue et l'écriture des actes de tes registres de recherches, tu as vraiment beaucoup de bol. Actuellement, je me risque à la recherche et lecture d'acte en Nouvelle-Calédonie, c'est sportif.

Je ne pense pas être le seul dans ce cas. J'ai aussi certains Officiants Religieux qui sont de véritables "PATACHONS" !!!!!! Illisibles !!!!!
Mais vrai, j'en ai pas mal qui écrivent soigneusement, et vous tous, j'en suis certain, apprécient de relever leurs actes rédigés......

Bon courage pour tes actes de la Nouvelle-Calédonie !!!!!
Quelque part, tu as de la chance vis-à-vis de moi de voyager autant...... Ma généalogie, l'ai dit moulte fois, est à près de 99% autour de mon Bled !!!!! Riantec (56690).
J'arrive à "voyager" à près de 40Km de chez moi parfois !!!!!!!!!!!
Quelle "expédition" !!!!!!

Quand je travaillais sur mon patronyme maternel, je me suis baladé de la terre charentaise, en passant par Nantes pour un guillotiné, ensuite par différents lieux du 29 pour des marins et des bourgeois et pour finir en Nouvelle-Zélande.

Pour ma branche paternelle, de l'ile d'Oléron, en passant par la Nouvelle-Calédonie et ses bagnes, les USA, le Canada, et l'Amérique du Sud.

Est-ce mieux, je n'en sais fichtrement rien, mais beaucoup de difficultés pour retrouver des sources, par exemple, tu prends les infanticides, condamnées, tu peux trouver aux AD les déclarations de jury dans la série 3U, mais pour avoir les dossiers complets, impossibles, pas possibles de savoir où elles sont décédées et purgées leurs peines (prisons pour femme, bagnes, etc.) et c'est kif-kif pour les crimes divers et variés. Impossible de récupérer les dossiers des bagnards.

Vous comprendrez maintenant, certaines de mes interventions polémiques, parce que je me pose beaucoup de question, même si je suis un vétéran de la généalogie.

Je sais qu'on ne sait jamais et j'ai encore besoin d'un coup de pied au cul pour avancer !

Benaize49 a écrit:Quand je travaillais sur mon patronyme maternel, je me suis baladé de la terre charentaise, en passant par Nantes pour un guillotiné, ensuite par différents lieux du 29 pour des marins et des bourgeois et pour finir en Nouvelle-Zélande.

Pour ma part, n'ai eu que des "Chouans"..... Bref, des Bretons "révolutionnaires" !!!!!!! Pas plus loin de leur champ !!!!!!

....................................................

Ai envie de te répondre.... Et pas que d'aujourd'hui !!!!!!!!!
Oui suis "BRETON" et fier de l'être..... Mais suis allé me marier avec une "Charentaise" ......... de Rochefort !!!!! En plein "Charente Inférieure", NOM avant "Charente Maritime" ça, c'est ma petite "touche" historique.... Oups, je ne peux m'y empêcher....!!!!!

Pour ma branche paternelle, de l'ile d'Oléron, en passant par la Nouvelle-Calédonie et ses bagnes, les USA, le Canada, et l'Amérique du Sud.t

Ne connais pas tout, sauf OUI !!!! L'Ile d'Oléron et sa magnifique plage au Sud, celle de Vert-bois :




J'adorais ce lieu, et y "bronzer" !!!!!! Oui de par mon patronyme ai cru être d'origine "Italienne". Bien et "cool" pour un jeune ADO que j'étais !!!!!!!!! En plus, ayant la peau "mate" de mes "ancêtres".....
Enfin, eux, comme on dit avoir la peau burinée, trace de leur vie de PËCHEURS..... A l'époque, contrairement à nous, passaient pas leur temps à "flâner" au soleil !!!

Est-ce mieux, je n'en sais fichtrement rien, mais beaucoup de difficultés pour retrouver des sources, par exemple, tu prends les infanticides, condamnées, tu peux trouver aux AD les déclarations de jury dans la série 3U, mais pour avoir les dossiers complets, impossibles, pas possibles de savoir où elles sont décédées et purgées leurs peines (prisons pour femme, bagnes, etc.) et c'est kif-kif pour les crimes divers et variés. Impossible de récupérer les dossiers des bagnards.

Comme l'ai dit, à part mes ancêtres "CHOUANS" n'ai pas de "révolutionnaires" !!!!!!! Ah si, un, assassiné sur les marches du Parlement de Bretagne, à Rennes,  en 1795......
Rien de plus........

Vous comprendrez maintenant, certaines de mes interventions polémiques, parce que je me pose beaucoup de question, même si je suis un vétéran de la généalogie.

Suis comme toi... Non que je me dis être un "expert" de la généalogie, mais la faisant depuis 40 ans, pense en connaître pas mal !!!!! Comme toi....

  Je sais qu'on ne sait jamais et j'ai encore besoin d'un coup de pied au cul pour avancer !

Déjà, ça me rappelle en premier la chanson de Jean GABIN...... "Maintenant je sais" !!!!!
Oui en effet, on ne sait que vers la fin de nos jours, les choses.......

Et le dis, la fin de nos jours, le plus loin possible !!!!!!!

Ceci était juste un petit mot du "BRETON" fidèle à ce forum.......
Ne peux m'empêcher de parler de chez moi, mais.................
A vous de compléter cette phrase.......

Bon matin,

Je vous offre un petit complément, tiré de Wikipédia, du commencement de la saga Néo-Zélandaise de mon patronyme en ces lieux.

https://www.cjoint.com/c/NGwdJufhvV1

Cette immigration familiale est partie de Bordeaux et le premier-né là-bas est de mon patronyme.

Je me suis posé longtemps la question du DE devant ou intégré dans mon patronyme (MALMANCHE, DE MALMANCHE, MALEMANCHE, DE MALEMANCHE, MALLEMANCHE, DEMALLEMANCHE), j'en suis arrivé à la conclusion suivante, il ne s'agit pas d'une indication de noblesse, mais plus simplement de ceci.

Dans le parler normal, pas forcément du patois local, on disait juste François, fils de Malmanche Emeri, lui même fils de Jacques Malmanche, de la maison de Malmanche, rien de plus simple.

Et c'est rentré dans l'écriture courante des patronymes, mais je suis incapable de vous expliquer pourquoi ?? Et vous ??

Les double lettres (LLE, ou LE) ne sont que des fantaisies d'écritures de patronymes par les scribes religieux ou civil des actes BMS et autres, dû au manque de culture orthographique, je pense.

Si vous participiez un petit peu, en nous racontant vos personnages généalogiques qui sortent de l'ordinaire, je pourrai peut-être vous raconter l'histoire du maire de Brest guillotiné à peine installé, d'un écrivain breton, de marins sortant de l'ordinaire.