par Cousins d'Edouard Lun 04 Avr 2016, 11:02
Bonjour,
merci d'avoir transmis mon courriel à Jean-Pierre à qui j'ai répondu hier soir.
Monique, je ne sonne pas du biniou, mais de la cornemuse, il y a trois bourdons sur l'épaule
(c'est juste pour la culture, car cela ne me gène pas que l'on confonde).
Jean-Pierre, l'expression gallaise (en gallo) que je te citais hier, signifie bien maison ancienne voir peu confortable. Je vérifie.
Pour les langues en Loire-Atlantique, il y en a trois :
Nantes-ville à parler que le français, sauf Chantenay-Sainte-Anne et les quais au 19e et moitié du 20e par l’apport de bretonnants de Basse-Bretagne.
Entre la Loire, Guérande et Saint-Brieuc, les noms de lieux, de villages, de parcelles sont fréquemment en Breton, langue que l’on parla jusqu’au début du XXe siècle (la dernière bretonnante de Loire-Atlantique est décédé vers 1960).
La zone suivante, jusqu’à une nouvelle ligne entre Saint-Nazaire et Dol sur la Manche, a été linguistiquement « mixte ». Il s’agit de la première frontière de la Bretagne et du royaume carolingien en l’an 600, alors que Nantes et Rennes sont devenues définitivement bretonnes que 200 ans plus tard en 840. On y avait parlé Breton et Gallo pendant de longs siècles.
Au-delà, vers l’Est on ne parlait que Gallo : le Breton ne franchit jamais une ligne entre Pornic et Avranches.
A galon ganeoch
Jean-Yves