Faire l’arbre généalogique d’un insecte est plus compliqué que de retrouver la trace de ses propres ancêtres. C’est pourtant à cette tâche minutieuse que des scientifiques français vont se dédier durant un mois: du 11 novembre au 5 décembre 2013, des chercheurs
du Muséum national d’histoire naturelle et du CNRS partiront en Australie pour y collecter des insectes dont les racines sont à chercher du côté du Gondwana, cet immense continent qui regroupait Amérique du Sud, Afrique, Inde, Australie et Antarctique avant que les continents ne se séparent il y a 140 millions d’années.
Etudes de l’ADN des insectes
«L’objectif est de ramasser différents insectes, punaises, collemboles, moucherons, et coléoptères coprophages, pour retracer l’évolution de ces groupes au fil de la dérive des continents», explique Eric Guilbert, entomologiste au Muséum, qui partira avec cinq autres chercheurs. Les échantillons collectés permettront de mesurer les effets de la vicariance, c’est-à-dire l’émergence d’une barrière géographique entre deux populations d’une même espèce, sur leur évolution. «Lorsqu’elles se séparent, deux espèces sœurs peuvent évoluer complètement différemment, explique Eric Guilbert. Nous allons donc rechercher les liens de parenté entre des espèces australiennes et des espèces d’Afrique du sud, par exemple.»
du Muséum national d’histoire naturelle et du CNRS partiront en Australie pour y collecter des insectes dont les racines sont à chercher du côté du Gondwana, cet immense continent qui regroupait Amérique du Sud, Afrique, Inde, Australie et Antarctique avant que les continents ne se séparent il y a 140 millions d’années.
Etudes de l’ADN des insectes
«L’objectif est de ramasser différents insectes, punaises, collemboles, moucherons, et coléoptères coprophages, pour retracer l’évolution de ces groupes au fil de la dérive des continents», explique Eric Guilbert, entomologiste au Muséum, qui partira avec cinq autres chercheurs. Les échantillons collectés permettront de mesurer les effets de la vicariance, c’est-à-dire l’émergence d’une barrière géographique entre deux populations d’une même espèce, sur leur évolution. «Lorsqu’elles se séparent, deux espèces sœurs peuvent évoluer complètement différemment, explique Eric Guilbert. Nous allons donc rechercher les liens de parenté entre des espèces australiennes et des espèces d’Afrique du sud, par exemple.»