[histoire] A nos cousins du Quebec

En répondant à Annie et en m'apercevant qu'elle venait de la Belle Province, je me demandais s'il y avait beaucoup de Quebecois sur notre forum.

Et si certains veulent profiter de ce message pour nous faire un petit coucou et nous raconter un peu comment se vit la généalogie chez nos cousins.

Est ce qu'Heredis est largement utilisé, ou bien est ce un usage très marginal ?

Amicalement.

Bonne question Jimbo,

J'ai vue une émission télé sur le voyage de nos cousin Canadien qui viennent en France pour retrouver leurs ancêtres.

Sous forme de voyage organisé. Apparemment la généalogie est aussi très répandu aussi de l'autre coté de l'Atlantique.

Je suis curieux de savoir aussi

N'étant pas un vrai "cousin" je me lance pareil ! Peut-être qu'un vrai va continuer la chaine . Le sujet a été lancé avant que je m'inscrive ici, je viens seulement de le voir. Vous m'attendiez n'est-ce pas ?

Ce ce que je peux voir et entendre dans les repas de famille avec des anciens, Oui les québécois aiment la généalogie, mais pas dans le sens de récolter des dates de naissance, décès, etc, mais plus dans le sens histoire de la famille et du pays.
Il ne faut pas oublier que le Québec s'est construit avec très peu de gens au XVIIe siècle, je ne vais pas refaire l'historique non plus ce n'est pas le but.
Je dirai que la plupart des gens connaissent le premier arrivant de leur famille, une date approximative d'arrivée et, soit le lieu de départ de la France (La Rochelle, St Malo, etc), soit leur lieu d'origine, soit les deux.
Les recensements ont aussi commencé très tôt par exemple en 1666, 1667, 1681 sur ordre du Roy, donc c'est assez facile de retrouver les gens, leur seigneurie, leur possession et richesses (5 arpents de terre, 2 fusils, 4 vaches), comme on dit ici ils ont défriché la terre.

Les premiers arrivants ont été répertoriés ici :
http://www.fichierorigine.com/
Tapez-y votre nom (parfois phonétique) peut être allez-vous découvrir un homonyme ou ancêtre commun !
Beaucoup font la généalogie par familles à cause de leurs ancêtres communs, il y a beaucoup d'associations, de membres, un exemple de la famille Bouchard :
http://www.mitan.ca/genealogie/genealogie.htm
Certains y embauchent un généalogiste français pour connaitre l'origine de leur histoire et ont en fait des livres :
http://www.bertpage.ca/
Visitez ce site et vous verrez la richesse d'informations qui s'y trouvent !

Deux visites imparables pour tous les québécois, toutes les familles s'y trouvent :
http://www.nosorigines.qc.ca/
Et à l'université de Montréal, centre de recherche historique :
http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/leprdh.htm

Faites une visite virtuelle dans un centre de généalogie, voyez aussi la richesse des informations sur une seule place (j'en suis membre)!
http://www.sgcf.com/visite.php

Toutes les archives de 1621 à 1900 sont numérisées et en ligne (merci aux Mormons)
http://search.labs.familysearch.org/recordsearch/start.html#p=waypoint;s=waypointsOnly;c=1321742;w=0.

Des voyages organisés par les sociétés de généalogie en France sont assez répandus, c'est l'occasion rencontrer un cousin au 10e degré ou +, de gouter au terroir aussi, bien mieux que les visites guidées.

La généalogie et l'histoire du Québec sont indissociables !

Hervé a écrit: Vous m'attendiez n'est-ce pas ?
La généalogie et l'histoire du Québec sont indissociables !

Oui et pour ma part tu sais tout le bien que je pense de toi et mon plaisir (mon côté égoïste !) de t'avoir parmi nous.. et ce dit publiquement et

Au Quebec, un site entièrement consacré aux LEFRANCOIS d'Amérique du premier à avoir posé les pieds en belle province (parti de Dieppe au 17ème siècle) jusqu'aux adhérents actuels :
http://www.genealogie.org/famille/lefrancois/

Bonne fin de semaine à tous.

lefleb a écrit:Au Quebec, un site entièrement consacré aux LEFRANCOIS d'Amérique du premier à avoir posé les pieds en belle province (parti de Dieppe au 17ème siècle) jusqu'aux adhérents actuels :
http://www.genealogie.org/famille/lefrancois/

Bonne fin de semaine à tous.

Et cela reflète ce que je disais, on retrouve les mots Histoire, Association des Familles, Membres, Lieu d'origine, premier arrivant, etc !

Vu et lu sur Genealogie.com... pour la journée du souvenir...

Les liens entre le Canada et la France sont vieux d’un demi millénaire, avec la découverte du pays par Florentin Verrazzano en 1524, envoyé par François 1er, après une première exploration de Jean Cabot trente ans plus tôt. C’est à ce moment-là que le nord-est du pays prend le nom de Nouvelle-France. Les premières installations de colons français se font en 1604, la ville de Québec est fondée en 1608 par Champlain, celle de Montréal en 1642. Enfin, le Canada est assimilé à une province française en 1663. Parmi ces premiers colons, on peut évoquer l’apothicaire royal Louis Hébert (1575-1627), premier officier de justice en Nouvelle-France, premier colon en Acadie et au Canada à tirer sa substance lui-même du sol : dans les jardins de l’hôtel de ville de Québec, un monument le représente offrant à Dieu sa première gerbe de blé.

En France, on utilise parfois rapidement et à tort le terme d’Acadien pour désigner un habitant de l’ancien Canada français. En fait, les territoires français au Canada se composaient de l’Acadie (aujourd’hui New-Brunswick et Nouvelle-Ecosse, sur la côte est) et du Québec. Leurs populations étaient différentes : les Acadiens venaient en majorité du Poitou et de la Saintonge, alors que les Québecois étaient plutôt d’origine normande ou picarde.

Autre différence entre Acadiens et Québecois, le fait que les Québecois soient restés rattachés à la France cinquante ans de plus que les Acadiens. C’est en effet en 1713, par le traité d’Utrecht, que l’Acadie est cédée par Louis XIV à l’Angleterre. Les malheureux Acadiens, auquel on refuse le droit de se replier vers le Québec resté français, harcelés et souvent dépouillés de leurs biens par les Anglais feront finalement l’objet d’une déportation massive (\"le grand dérangement\") de 1755 à 1760 vers d’autres colonies britanniques ou, dans le meilleur des cas, vers Saint-Domingue ou la Louisiane. Certains choisissent alors de regagner la France, y peuplant de nouveaux villages comme ceux de la ligne acadienne en Poitou.

Après une série de défaite, la France renonce aussi au Québec par le traité de Paris de 1763. L’Acte de Québec de 1774 permet aux habitants d’origine française (les Canayens) de conserver leurs institutions et leur religion, ce qui n’empêche pas les nouveaux colons anglais d’y venir massivement et de s’installer sur des terres confisquées aux Canayens. Harcelés où qu’ils aillent (les métis francophones installés dans le Manitoba, à l’ouest du Québec, voient leurs terres confisqués par les nouveaux immigrants anglophones en 1869, les dispositions garantissant l’usage du français à l’école abolies en 1890, etc.), les Canayens rispostent dès l’origine par la fameuse guerre des Berceaux : faire plus d’enfants que les colons anglais pour devenir numériquement supérieurs.

Avec la guerre des Berceaux, les Acadiens peuvent reprendre à leur compte cette phrase de la Bible. Catherine Baillon, immigrée en Nouvelle-France en 1669, comptait par exemple cent-soixante-deux arrière-petits-enfants mariés ! Elle a vraisemblablement aujourd'hui un million de descendants éparpillés de Gaspé à Los Angeles, y compris par exemple le Premier ministre du Québec Robert Bourassa ou les enfants du généalogiste québecois René Jetté. Cet été encore, un couple de Canadiens d’origine française est venu fêter ses noces d’or à Paris… accompagné de ses vingt-deux enfants. Autre exemple, le très gentil patronyme Montchaton (13 personnes de ce nom en France aujourd'hui) compte plus de 3000 porteurs au Canada. Ou bien Gamache, porté par 300 personnes seulement en France, l’est par près de 10 000 outre-atlantique, toutes issues d’un Nicolas Gamache arrivé au XVIIème siècle sur les rives du Saint-Laurent et qui avait obtenu la concession d'une seigneurie à l'Islette au cap Saint-Ignace. Pour l’anecdote, précisons qu’il compte aujourd’hui Madonna et Céline Dion parmi ses descendants…

Aujourd’hui encore, les premiers noms de famille portés au Québec sont d’origine française : Tremblay, Gagnon, Roy, Côté, Bouchard, Gauthier, Morin, Lavoie, Fortin, Gagné… pour ne citer que les dix premiers par la fréquence. Les Français partis pour la Nouvelle-France aux XVIIème et XVIIIème siècles ont débarqué pour la plupart à Québec. C’est dans la partie basse de la ville, aujourd’hui Place-Royale, que se sont établis les immigrants qui ont fait souche. Leurs noms se retrouvent désormais un peu partout en Amérique du Nord, comme celui de Robert Drouin, dont le contrat de mariage de 1637 est le plus ancien conservé au Canada. L’immigration française au Canada se poursuit encore aujourd’hui mais celle des populations anglophones aussi, ainsi que d’autres groupes venus du monde entier, notamment d’Asie, modifiant en permanence la composition de ce pays tout jeune. Suite au nouveau millénaire…

Texte : Marie-Odile Mergnac (sur Genealogie.com)

Merci Tahiti !

En cette journée du souvenir, tu vas faire plaisir à plus d'un sur ce forum ! et pour anecdote en reprennant cette phrase

Pour l’anecdote, précisons qu’il compte aujourd’hui Madonna et Céline Dion parmi ses descendants…

Ma propre fille a pour cousines, éloignées certes, Madona et Céliine ! puisque Monsieur Louis Hébert est dans l'ascendance de ma fille !

Interressant les remarques sur Céline Dion. Celà ne fait que de remonter le iceberg. Ce que je voudrais dire est que tous les québécois qui sont d'origine d'au moins la Nouvelle-France (donc une dizaine de générations) c'est évident que nous sommes cousins les uns envers les autres.
Juste pour prendre le cas de Céline, que j'ai mis sa généalogie dans mon logiciel Hérédis, en faisant un "Arbre de Parenté" entre elle et ma fille (pour ma généalogie à moi et ma femme incluse), elles ont des liens entre eux de plus d'une dizaine de fois, et l'ancêtre DION (GUYON) n'est pas le proche.
La même chose pour Madona qui a une Louise Fortin comme mère, elles ont une dizaine de lien ensemble.

Mais le plus drôle, c'est entre moi et ma femme, ou on a plus d'une vingtaine de liens en commun, alors qu'on ne vient pas de la même ville, même nos parents de chacun viennent de 4 communautés différentes.(Terrebonne, Sainte-Anne du bout de l'ile(Montréal), le Richelieu et le Bas du Fleuve).